La Rojita tient sa revanche

Grâce à un but précoce de Fabian Ruiz (6e) et à un autre de Dani Olmo (69e), les hommes de Luis de la Fuente ont remporté leur cinquième Euro Espoirs et égalent l’Italie, pays organisateur cette année, au rang des nations les plus titrées… après avoir été battus par la sélection italienne lors du match d’ouverture (3-1).

Un joli clin d’œil qui met en exergue la force mentale de la jeune équipe espagnole, qui a développé le plus beau football du tournoi grâce à un collectif bien huilé, qui a rappelé les plus belles heures du tiki-taka, mais aussi des individualités exceptionnelles.

À commencer par Dani Ceballos, évidemment. Le joueur du Real Madrid, élu meilleur joueur de l’Euro U21 en 2017, a évolué à un très haut niveau durant toute la compétition. Ce qui n’est pas vraiment une surprise, vu la qualité du médian.

Mais aux côtés de Ceballos, plusieurs Espagnols se sont révélés. Fabian Ruiz, le médian de Naples, a été l’un des maîtres à jouer de la Rojita, Pablo Fornals (le nouveau joueur de West Ham) a été intenable tandis que le virevoltant Dani Olmo, meilleur joueur du championnat croate avec le Dinamo Zagreb la saison dernière, a montré à l’Europe entière qu’il allait être l’une des attractions du mercato estival, où sa valeur est estimée à plus de 30 millions d’euros.

En face, les Allemands, malgré la réduction du score d’Amiri en fin de rencontre (88e), semblaient émoussés, après un Euro disputé dans une chaleur étouffante.

La finale n’a pas échappé à la règle et plus de 30 degrés étaient ressentis au coup d’envoi de la finale dans le stade Friuli d’Udine. Qui était plein à craquer (25 000 spectateurs) et qui a vécu une soirée de gala, dont un certain Andrea Pirlo (vainqueur du tournoi en 2001 et élu meilleur joueur) était l’invité d’honneur.

Nul doute que l’ancien métronome a apprécié la qualité du jeu développé par la Rojita, dont l’avenir s’annonce brillant.