"J’ai eu recours à un coach mental"
- Publié le 26-07-2018 à 19h15
- Mis à jour le 26-07-2018 à 19h14
Le Roumain a fait preuve de caractère en début de saison lorsqu’il ne jouait pas À l’hiver 2017, sous l’impulsion d’Olivier Renard qui le suivait depuis très longtemps et qui a tout réglé dans ce dossier, Razvan Marin débarque à Sclessin.
Dans un premier temps, on attend du jeune médian de 21 ans qu’il s’adapte, calmement, durant six mois avant, dès l’été suivant, de prendre la succession d’Adrien Trebel. Mais le départ précipité du Français pour Anderlecht a accéléré le processus.
"C’est vrai que cela a changé les plans. C’était difficile quand je suis arrivé car j’équipe ne tournait pas et l’atmosphère au club n’était pas bonne. Je suis arrivé un jeudi ou un vendredi, je me suis entraîné pour la première fois avec l’équipe le samedi et le lendemain, j’étais titulaire contre Bruges. Tout est allé très vite mais, pas à pas, j’ai essayé de m’adapter au mieux."
Malgré la situation compliquée, le jeune médian n’a pas douté. "Je savais qu’on n’attendait pas de moi que je révolutionne le jeu du Standard dès mes débuts mais qu’ils attendaient beaucoup de moi pour la prochaine saison."
Une saison qu’il débutait… sur le banc sous Ricardo Sa Pinto. "Cela n’a pas été facile à vivre", confie-t-il. "J’ai bossé pour retrouver ma place dans l’équipe mais c’était frustrant pour moi de rester sur le banc. Durant la préparation, j’ai énormément bossé et j’espérais débuter la saison même si, en foot, on ne sait jamais rien prédire."
Pour rester compétitif et ne pas se laisser abattre, Marin a travaillé deux fois plus et notamment avec l’aide d’un… coach mental. "J’étais en fait en contacts réguliers avec deux coaches qui m’ont énormément aidé, surtout lors des premiers mois de la saison dernière. Ils sont d’ailleurs venus plusieurs fois en Belgique. J’en ai besoin et mes amis le savent. Je devais rester concentré et il fallait que je sois prêt lorsque mon moment allait arriver." Razvan Marin a eu une discussion avec son coach de l’époque.
"Il m’a expliqué ses choix. C’était son opinion, sa vision, à ce moment-là, de jouer avec deux récupérateurs. Je suis désolé que Merveille (Bokadi) se soit blessé mais cela a été ma chance. Aurais-je joué s’il ne s’était jamais blessé ? C’est une bonne question que je me pose souvent…"
Pour justifier ses choix, Sa Pinto avait notamment expliqué qu’il considérait que Marin apportait davantage lorsqu’il montait au jeu que lorsqu’il débutait. "C’était frustrant. Contre Genk, pour la 2e journée, le score était de 0-1 à la pause lorsque je suis monté et nous l’avons emporté 2-1 mais après ça, je n’ai pas joué. L’histoire s’est répétée contre Lokeren et j’ai enfin reçu ma chance." Lorsqu’on lui demande ce que l’ancien coach portugais lui a apporté, Razvan Marin hésite. "C’est difficile… Cela m’a endurci, je veux parler de la situation. Parfois, il faut savoir être très fort mentalement pour ne pas sombrer."