Marvin Ogunjimi à propos du Kazakhstan: "Ils jouent dur, à la russe"
Ogunjimi a joué deux mois dans le championnat du Kazakhstan.
- Publié le 13-10-2019 à 11h06
- Mis à jour le 13-10-2019 à 11h07
Ogunjimi a joué deux mois dans le championnat du Kazakhstan. Après un passage par l’Albanie. Marvin Ogunjimi a posé ses valises au Kazakhstan. À Okzhetpes Kokshetau. "Nous jouions toutefois à Astana", précise l’attaquant. "Le stade était en construction."
L’été 2017 aurait dû être celui de la relance sportive pour Ogunjimi mais son passage dans le championnat Kazakh n’a duré que deux petits mois.
Pourquoi avoir signé au Kazakhstan ?
"Je n’avais pas retrouvé toutes mes sensations. Le coach Pasulko me voulait et m’a convaincu de signer. Sauf qu’il a très rapidement été viré et au Kazakhstan, un coach amène toujours ses joueurs quand il signe quelque part."
C’est pour cela que vous êtes partis ?
"En partie, oui. Je suis arrivé avec un certain statut mais je savais que j’allais moins jouer avec le nouveau coach. Le MVV Maastricht voulait me faire revenir et ça m’arrangeait bien pour être auprès de ma famille."
Avez-vous eu des soucis à casser votre contrat ?
"Pas du tout. C’est bizarre mais ils ont tellement d’argent qu’ils se fichent un peu de payer. C’est pour cela que de plus en plus de stars sont tentées par un défi là-bas."
C’est comment Astana ?
"Superbe. La ville est géniale mais la vie est très différente. Les gens sont spéciaux. Ils sont tranquilles mais ont un côté arrogant. Il y a une dualité dans leur manière d’être car ils ont des influences russes et chinoises."
Et sur le terrain ?
"Ils jouent comme des Russes. À la dure. Le niveau de jeu de la compétition n’est pas bien élevé. Deux ou trois équipes ont un bon niveau, le reste en nettement moins bon. C’est du niveau du bas de la D1B belge."
Cela explique pourquoi ils mettent les équipes en difficultés…
"Oui mais il faut y ajouter le décalage horaire et le long vol. Puis, avant les infrastructures n’étaient pas aussi bonnes que maintenant. Le terrain synthétique du stade national n’est plus aussi mauvais qu’avant."