Pourquoi Raman est taillé sur mesure pour Sclessin
Toujours à la recherche de son premier but, l’attaquant a les qualités et le caractère pour devenir la nouvelle coqueluche.
- Publié le 27-08-2016 à 12h53
- Mis à jour le 27-08-2016 à 12h55
Toujours à la recherche de son premier but, l’attaquant a les qualités et le caractère pour devenir la nouvelle coqueluche. "Le Standard n’est pas un club normal… mais je ne suis pas quelqu’un de normal."
Lorsque Benito Raman a lâché cette phrase au soir du match nul face à Charleroi, il a parfaitement résumé son intégration au Standard. Depuis son arrivée en bord de Meuse, l’attaquant a démontré qu’il avait parfaitement le profil pour devenir, à terme, l’une des nouvelles coqueluches du public. Même lorsqu’il est isolé en pointe, il ne ménage pas ses efforts, met la pression sur les défenseurs adverses, quitte, parfois, à en faire trop et prendre une carte jaune suite à une intervention maladroite. "C’est ce qu’on aime voir à Sclessin. Personnellement, je pense qu’il est l’archétype du joueur qui ne peut que plaire aux fans liégeois", explique Guy Vandersmissen, son agent et ancienne légende du club liégeois. "Maintenant, cela ne suffit pas. Il doit encore avoir un meilleur rendement et inscrire des buts."
Ses trois premières sorties ne lui ont pas encore permis de trouver le chemin des filets, malgré quelques belles opportunités. Des occasions loupées qui témoignent d’une adaptation toujours en cours. "Laissez-lui un petit peu de temps mais je peux vous confirmer que vous n’avez pas encore vu le vrai Benito Raman. Il n’a pas fait la préparation avec ses nouvelles couleurs et n’est pas arrivé dans des circonstances faciles, après six mois passés à St-Trond où il n’était pas aisé de développer son meilleur foot à cause des nombreux départs. Peut-être les derniers jours du mercato vont-ils lui permettre d’évoluer avec un attaquant moins mobile, autour de qui il pourra tourner. Il sait très bien le faire, tout comme évoluer sur les flancs."
Une première réalisation tomberait à point nommé ce dimanche. Le Standard a bien besoin de se donner un petit peu d’air après un début de campagne compliqué. Un choc où Benito Raman sera attendu par le public local, qu’il avait égratiné lorsqu’il portait encore les couleurs gantoises. "Il ne faut pas oublier qu’il est encore très jeune (NdlR : vingt-et-un ans) et il a tiré de vraies leçons de cet épisode, d’autant que cela l’a pratiquement contraint à quitter le club gantois. Nous ne pouvons pas entièrement le changer, cela pourrait encore arriver car cela fait partie de son caractère. Mais je vous le dis, c’est encore un gamin."
Un jeune homme qui espère encore gagner en maturité pour continuer à séduire un public toujours à la recherche d’une nouvelle idole…