Les Rouches à peine fatigués après les portes ouvertes eupenoises
Avant la rencontre, les puristes auraient été en droit de se demander pourquoi le Standard ouvrait le bal ce dimanche alors qu’il avait joué jeudi soir.
- Publié le 23-09-2019 à 06h57
- Mis à jour le 23-09-2019 à 08h10
Avant la rencontre, les puristes auraient été en droit de se demander pourquoi le Standard ouvrait le bal ce dimanche alors qu’il avait joué jeudi soir.
Sans doute était-il écrit que les Rouches ne devraient pas puiser dans leurs réserves face aux Eupenois. Un scénario qui se confirmait après six minutes à peine et cette petite course solitaire, sans une once de pressing adverse, de Kostas Laifis, pour rappel défenseur central, dans l’entrejeu amorphe des germanophones. Dimanche, l’Alliance a offert aux hommes de Michel Preud’homme ce qu’ils rêvaient d’avoir : un sparring partner très, mais alors très, consentant.
Qu’il doit être rude, en ce moment, d’être supporter des Pandas. À Sclessin, c’est sans âme que ces derniers se sont alignés et ce, malgré la tactique ultra-défensive du coach espagnol, Benat San José, avec ses cinq défenseurs fantomatiques et ses deux médians récupérateurs qui n’ont eu de cesse de récupérer les vents mis par les Liégeois dimanche après-midi. Bon dernier de la classe, Eupen, s’il ne réagit pas, vivra un enfer jusqu’en mars.
Grâce aux portes ouvertes eupenoises, les Standardmen n’ont pas eu à forcer leur talent et c’est frais et dispos qu’ils sont donc sortis de cette rencontre aux allures de décrassage. Le timing est donc parfait pour les hommes de Michel Preud’homme qui, au passage, enchaînent une deuxième clean-sheet de rang, la quatrième cette saison.
Les résultats positifs enchaînés effacent évidemment la fatigue éventuelle et toute relative après la promenade de santé de dimanche. C’est donc dans une forme parfaite que le Standard débutera une semaine de choc wallon agrémentée d’une touche de Croky Cup pour laquelle il doit une revanche à ses supporters.