Le Standard a souffert contre Mouscron: "Pas été facile de trouver la bonne passe pour éliminer le pressing"
Premier club à accrocher Mouscron en 2019, le Standard a toutefois souffert.
- Publié le 02-03-2019 à 22h27
- Mis à jour le 02-03-2019 à 22h33
Premier club à accrocher Mouscron en 2019, le Standard a toutefois souffert. Peu surpris par la volonté mouscronnoise de les prendre à la gorge, les Standardmen ne sont pas parvenus à se défaire du pressing exercé par les Hurlus, véritable marque de fabrique de l’Excel version Storck.
Les Liégeois étaient donc préparés à cette pression permanente sur le porteur du ballon, comme le reconnaissaient Razvan Marin et Paul-José Mpoku. "On avait travaillé cet aspect à l’entraînement, mais ça n’a pas tout le temps fonctionné", regrettait le buteur roumain quand son capitaine soulignait les manquements parmi les siens. "Cela n’a pas été facile de trouver la bonne passe et le joueur libre pour éliminer leur pressing, surtout qu’on était mal positionné."
Adepte du jeu au sol pour construire des attaques placées, le Standard est rarement parvenu à combiner pour inquiéter Jean Butez. "Presser très haut contre une équipe joueuse, qui dégage très peu et qui aime relancer sur ses latéraux, était un gage de réussite", se félicitait le portier mouscronnois, finalement auteur de moins d’arrêts que son vis-à-vis Guillermo Ochoa. "Le football, c’est aussi pouvoir défendre en avançant. De la sorte, le ballon est plus souvent dans le camp adverse et il y a moins de chances d’encaisser."
Si ce style de jeu des Hennuyers ne surprend plus grand monde, leur maîtrise et leur maturité continuent en revanche d’étonner. Au même titre que leur condition physique. "Dès que le coach est arrivé, on a refait les tests physiques parce qu’il fallait qu’on soit capable de jouer 90 minutes à fond", saluait Mbaye Leye, sorti sur blessure (contracture) après 25 minutes.
Force est de constater que ça paye puisqu’en fin de rencontre, Butez observait même "un coup de mou dans les rangs du Standard". À court de solutions, les Principautaires, dominés dans les duels physiques quasiment tout le match, ont continué de se casser les dents face à des Mouscronnois qui n’ont jamais rien lâché. "On ne peut pas tout le temps être à 100 %", se défendait Marin qui ne manquait en outre pas de souligner l’importance d’un bon résultat, dimanche prochain, sur la pelouse du Cercle Bruges.
Ayant souffert tout le match avec cette pression exercée par les visiteurs, le Standard va maintenant devoir composer avec une pression d’un autre style. Celle que ses poursuivants pourraient lui mettre ce dimanche dans le rush final pour l’accession aux playoffs 1.