Une défaite cruelle pour les Mouscronnois
Les Hurlus sont passés par tous les sentiments durant ce revers à Genk.
- Publié le 07-10-2019 à 06h26
- Mis à jour le 07-10-2019 à 06h27
Les Hurlus sont passés par tous les sentiments durant ce revers à Genk. La rencontre face au KRC Genk s’annonçait assez compliquée avant même le coup d’envoi. Suite à une épidémie de grippe et de blessures, Bernd Hollerbach devait faire avec le peu de moyens qu’il avait, surtout sur le plan offensif. Il était alors obligé de jouer en 4-4-2, une première cette saison.
Le manque de poids aux avant-postes se faisait ressentir directement. Les longs ballons étaient trop compliqués à gérer pour Olinga et Osabutey. La bonne combativité des Hurlus laissait toutefois entrevoir un gros collectif bien au bloc qui laissait très peu d’espace aux hommes de Felice Mazzù, invisibles. Les Mouscronnois pouvaient même se targuer d’avoir la possession de balle à leur avantage.
Les premières grosses occasions n’arrivaient toutefois qu’à 10 minutes du terme de la première mi-temps avec Aleix Garcia pour l’Excel et Samatta pour les Genkois. Coucke et Butez se montraient toutefois intransigeants sur leur ligne de but, eux qui se refroidissaient tant ils ont peu été alertés durant ce premier acte.
Les Mouscronnois reprenaient la seconde période avec de meilleures intentions offensives. Sur un magnifique corner dévié par Boya au premier poteau, Jonah Osabutey poussait le cuir du bout du crâne au fond du but avec l’aide de la barre transversale.
La réaction des Genkois avait du mal à arriver tant les Limbourgeois n’y étaient pas face aux Hurlus. C’est toutefois grâce à l’égalisation d’Onuachu que les Limbourgeois reprenaient des couleurs. Le VAR annulait ensuite justement un but de Samatta pour un hors-jeu de quelques millimètres.
Les Hurlus subissaient lors des derniers instants du match et les Genkois profitaient de leur temps fort du match pour prendre l’avantage. À quelques secondes du terme, Onuachu, encore une fois, concluait un service de Maehle sur la droite pour devancer Butez de la tête. Felice Mazzù a trouvé son joker de luxe et se souviendra de cette victoire très difficile qui pèsera pour lui dans le futur.