Non, ce n’est pas la faute de Frank Defays
Le coach de l’Excel est mis sous pression par les supporters mouscronnois.
- Publié le 24-04-2018 à 16h02
- Mis à jour le 24-04-2018 à 16h27
Le coach de l’Excel est mis sous pression par les supporters mouscronnois. Les supporters mouscronnois commencent tout doucement à la trouver mauvaise. Les résultats de l’Excel Mouscron ne sont guère brillants. Les deux premiers matches de PO2 ont été remportés par l’Excel mais depuis les Hennuyers s’enlisent. Ils ont pris cinq buts à Zulte-Waregem, trois à l’OHL, une formation de D1B et n’ont guère réussi mieux qu’un nul face à une équipe de Waasland-Beveren dont on se demande si les joueurs ne font pas tout pour faire débarquer leur entraîneur.
Alors, les regards se tournent vers le banc et l’entraîneur, Frank Defays. Arrivé rapidement suite au C4 envoyé à Mircea Rednic, le Namurois recevait une chance unique de pouvoir entraîner en D1A. Mais voilà, après un point sur douze en championnat, force est de constater que son brillant n’est guère plus positif après cinq matches de PO2.
Est-il responsable dès lors de la situation actuelle ? Évidemment que non. Plusieurs facteurs rentrent en compte. Le premier est qu’il a dû s’adapter à la D1A. Il a mis à profit la fin de la phase classique pour observer et s’acclimater aux spécificités de la série. Avec succès puisque dès qu’il a pu réellement mettre le cœur à l’ouvrage, c’est-à-dire directement après la phase classique, il a enchaîné avec deux victoires. L’une au Lierse et l’autre, plus prestigieuse, face à Courtrai.
Lors de ces deux victoires, Frank Defays a pu compter sur son buteur nigérian Taiwo Awoniyi. Il avait d’ailleurs trouvé le chemin des filets lors de chaque match. Depuis, il souffre d’une déchirure et a d’ores et déjà annoncé qu’il ne jouera plus cette saison. Et son absence se fait cruellement ressentir. Surtout que son comparse, le Congolais Jonathan Bolingi, est lui aussi out jusqu’en juin.
Là, on met le doigt sur le réel problème de l’Excel Mouscron : le club hennuyer, dont le budget est le plus petit de la série, ne peut compter sur un banc de qualité. Sans être insultant envers ceux qui l’occupent tout au long de la saison, les solutions de remplacement ne sont pas nombreuses.
Et certains joueurs le savent. Ils sont quasiment persuadés de leur présence sur le terrain. Cela s’est fortement ressenti ce samedi sur la pelouse de Louvain.
On arrive donc à un autre problème à Mouscron : l’état d’esprit. Le groupe n’est pas assez routinier pour trouver la motivation pour faire de bons PO2.