Bruno revient à Anderlecht: "Je vais découvrir le vestiaire visiteurs…"
Massimo Bruno retrouve, ce dimanche, le club qui l’a lancé et où il a connu de nombreux succès
- Publié le 08-12-2018 à 07h21
- Mis à jour le 08-12-2018 à 09h18
Massimo Bruno retrouve, ce dimanche, le club qui l’a lancé et où il a connu de nombreux succès Deux passages chez les jeunes du RSCA, quatre saisons dans le noyau de l’équipe première (2012 à 2014 et 2016 à 2018) anderlechtoise et au bout du compte trois titres (2013, 2014, 2017) de champion de Belgique avec les Bruxellois. Ce dimanche, le flanc du Sporting Charleroi, Massimo Bruno, va vivre une journée un peu particulière en retournant pour la première fois au Parc Astrid dans la peau d’un adversaire des Mauves.
Massimo Bruno, ce sera un match particulier pour vous ?
"Ce sera une rencontre un petit peu spéciale. Mais je ne me mets pas plus de pression que cela, c’est le club où j’ai tout connu. Cela fera un petit quelque chose de retourner à Anderlecht Je vais découvrir le vestiaire des visiteurs. Cela fera plaisir de revoir des têtes connues que j’avais l’habitude de croiser au quotidien. Il y a eu pas mal de changements au club mais j’ai encore des contacts avec Adrien Trebel et Dennis Appiah."
Est-ce que vous vous attendez à un accueil particulier ?
"J’aimerais bien retourner à Anderlecht et être bon. Je ne me suis pas posé de questions par rapport à l’accueil qui me sera fait. J’ai toujours été en bons termes avec tout le monde. Je m’attends à un accueil normal, on verra, surprise… Une fois que je vais être sur le terrain, tout sera oublié. Ce sera la guerre."
Et si vous marquez ?
"Si je marque, je ne pense pas fêter mon but. Le faire contre son ancien club, c’est un peu trop mais il ne faudra pas s’excuser non plus."
Votre dernière saison à Anderlecht n’a pas été facile ?
"Bien sûr j’ai un goût de trop peu par rapport à ma dernière saison à Anderlecht où je n’ai pas beaucoup joué. Le changement de coach a fait beaucoup. Une fois qu’un entraîneur arrive (NdlR : Hein Vanhaezebrouck) et qu’on n’est pas dans ses plans, on fait le maximum pour changer la donner mais c’est compliqué. C’est un peu comme cela dans tous les clubs."
Anderlecht ne respire pas la grande forme pour le moment ?
"C’est compliqué pour l’Anderlecht actuel. C’est un peu comme la saison dernière. Ils ont du mal à enchaîner les victoires et le groupe est encore plus jeune. Du coup on peut comprendre un peu mieux le manque de constance des Mauves. Mais cela reste une grande équipe qui sera très difficile à battre à domicile."
Le Sporting bruxellois est à la recherche de son ADN, cela veut dire quoi ?
"Ce que le public du Parc Astrid aime, ce sont des joueurs créatifs. Chaque année Anderlecht a eu l’habitude d’avoir un milieu offensif qui était au-dessus du lot, qui marquait des buts et faisait le show. Avec un jeu en possession de balle. C’est ce que le public bruxellois veut."
Le RSCA utilise de nombreux jeunes actuellement. Vous aussi vous êtes arrivé tôt dans le groupe pro ?
"Il y a quelques années, c’était plus dur pour un jeune de percer. À mon époque, il y avait Praet et moi. Maintenant, d’une manière générale, un jeune a plus facile de jouer, on fait plus confiance aux éléments qui viennent du centre de formation. C’est un peu le football qui a changé. Anderlecht a déjà prouvé à plusieurs reprises que son centre de formation était top en sortant toujours de très bons joueurs. Là il y en a plus que d’habitude."
"Un vrai groupe de potes"
Quand on a connu pendant des années Anderlecht avec des noyaux où la concurrence est très grande avec des joueurs venus des quatre coins de la planète, on doit s’habituer à une autre atmosphère quand on dépose son sac dans un club comme Charleroi.
"Depuis le début de ma carrière, le groupe actuel de Charleroi est celui où on s’amuse le plus, explique Massimo Bruno. J’ai été surpris par le côté très familial du Sporting hennuyer. C’est la grande différence avec les plus grands clubs comme Anderlecht où on va à l’entraînement puis on rentre chez soi. Ici c’est un vrai groupe de potes. C’est un plus pour le club. Quand on fait un peu moins de tactique mais que les joueurs se sentent bien, cela va rouler sur le terrain. Trop de tactique et pas assez de plaisir, cela tue tout le monde."
Un petit message du Carolo à Hein Vanhaezebrouck qui est connu pour ses longues sessions tactiques ?