Eden jusqu'en 2024, l'influence de Martinez: voici les quatre enseignements majeurs de cette belle semaine des Diables
Voici les quatre enseignements majeurs de cette semaine diabolique.
- Publié le 26-03-2019 à 07h13
- Mis à jour le 26-03-2019 à 11h13
Voici les quatre enseignements majeurs de cette semaine diabolique.
Que retenir de cette semaine internationale très positive pour les Diables ? La réponse quatre temps.
1. VISER 30 POINTS ET UN RECORD DE BUTS
Il paraît évident que les Diables vont se qualifier assez facilement pour l’Euro. Ce sera le job de Martinez de fixer des objectifs pour garder les Diables concernés pendant toute la campagne. Il en a déjà dévoilé un : "Nous allons essayer de gagner tous nos matchs."
Les Diables n’ont encore jamais réussi une campagne parfaite. Ils s’en étaient approchés avant le Mondial 2018, avec 28 points sur 30.
Un autre objectif pourrait être de battre le record de buts sur une campagne de qualification. Il appartient à l’Allemagne et à la Belgique, qui avaient marqué 43 buts en 10 matchs avant la Russie. À ce titre, ce n’est pas le meilleur début pour les Diables, avec cinq buts en deux rencontres. Mais la perspective des deux matchs contre Saint-Marin, dernier au classement Fifa, rend cet objectif encore réalisable.
2. LA NOUVELLE VAGUE A PRIS SA CHANCE
On était curieux de voir comment se comporterait l’entrejeu rajeuni des Diables et il a réussi son examen.
"Les Diables ont un bel avenir devant eux", se félicite Martinez. "Nous avions de nombreux joueurs absents mais leurs remplaçants ont été excellents. Castagne est devenu un autre joueur et Dendoncker a montré son bon état de forme. Sa mentalité a été excellente, tout comme celle de Tielemans. Et Dennis Praet s’est bien adapté. Il est polyvalent et techniquement doué. Malheureusement, je ne pouvais pas faire jouer tout le monde…"
Le noyau des Diables semble désormais encore plus large, ce qui est forcément très encourageant. Tous les postes sont réellement doublés et il y a désormais une réelle concurrence sur les flancs, ce qui avait manqué jusqu’à maintenant.
3. ROBERTO MARTINEZ A DE PLUS EN PLUS DE POUVOIR
Après la Russie, Roberto Martinez avait un message à faire passer. Il était prémédité, puisqu’il l’a répété en télévision puis lors de sa conférence de presse d’après-match : "Dendoncker et Tielemans en sont les parfaits exemples : les jeunes talents belges doivent grandir en Belgique avant de partir à l’étranger !"
Disposant depuis cinq mois de la casquette de directeur technique, la sphère d’influence de Roberto Martinez s’en est trouvée fortement élargie. Au point que Bart Verhaeghe, président de la commission technique et d’ordinaire très présent, a accepté de prendre davantage de distance, laissant tous les pouvoirs sportifs à Martinez.
C’est un processus somme toute assez naturel. D’autant qu’il mène à des actions concrètes, notamment dans le football amateur avec l’arrivée de l’analyse vidéo et le scouting des meilleurs jeunes. Quand il s’agit des Diables, Roberto Martinez a tendance à tourner autour du pot, afin de ne vexer personne. Quand il évoque l’évolution du football belge, l’Espagnol devient terre à terre. Il a d’ailleurs encore de nombreux projets en cours. Dont son idée, dévoilée dans La DH, d’augmenter le nombre de matchs de haut niveau pour les meilleurs jeunes du pays.
Mais Roberto Martinez ne pourra pas tout faire tout seul. Il a déjà laissé savoir qu’en 2020, il devra davantage se focaliser sur la préparation de la phase finale de l’Euro. D’ici là, Martinez et l’UB devront impérativement renforcer le département de la direction technique.
4. LA MEILLEURE NOUVELLE : EDEN VISE L’EURO 2024
On a beaucoup parlé - à raison - d’Eden Hazard cette semaine. Affchant désormais 100 matchs au compteur, jusqu’où ira-t-il ? Dans ces colonnes, samedi, nous espérions le voir aller au moins jusqu’en 2024.
Pour en avoir le cœur net, nous lui avons posé la question dans la petite salle de presse de Nicosie la veille du match. Sa réponse nous a rassurés : "On a envie de jouer le maximum de grandes compétitions. Il y a l’Euro qui arrive. Puis il y a la Coupe du monde 2022. Et, dans quelques années, il y a un autre Euro…"
C’est sans aucun doute la meilleure nouvelle de la semaine. Même si tout dépendra de son état physique, le capitaine se voit jouer encore cinq ans avec les Diables. Pour son grand plaisir. Et pour celui de toute la Belgique.