Thibau Nys, c'est de la graine de champion !

Les Néerlandais ont encore majoritairement dominé les Championnats d’Europe, ce dimanche, en Italie. Avec l’incontournable Mathieu van der Poel qui s’est imposé chez les hommes élite, malgré la belle résistance d’Eli Iserbyt. Mais aussi avec le triomphe de Yara Kastelijn chez les dames élites et celui de Ceylin Del Carmen Alvarado (chez les dames espoirs) ou encore avec le succès de Pieterse Puck chez les dames juniores. Les Pays-Bas ont raté deux titres sur les six épreuves : celui des hommes espoirs avec le Français Mickaël Crispin qui s’est imposé. Et celui des hommes juniors, la seule catégorie dans laquelle la Belgique a décroché la médaille d’or.

Grâce à un certain Thibau Nys. Un nom qui résonne dans les labourés ! Thibau Nys est le fils de Sven, mais cela fait déjà plusieurs saisons qu’il se fait un prénom. Avant de devenir champion d’Europe ce week-end, il a brillé cette saison chez les 17 et 18 ans. Il est d’ailleurs en tête du classement général de la Coupe du Monde, notamment grâce à ses succès sur les manches américaines de Iowa City et de Waterloo mais aussi grâce à sa victoire en Suisse, à Berne. Et, chez les cadets, déjà, il impressionnait par sa technique et son aisance sur le vélo, lui qui a été double champion de Belgique de la catégorie. Depuis qu’il est haut comme trois pommes, Thibau Nys est sur un vélo. À vouloir suivre son champion de père. Il s’amusait d’ailleurs à rouler sur les parcours de cyclocross sur lesquels son papa brillait, quand il était encore la star internationale des labourés.

Il est en passe de bien lui prendre le relais. Même s’il faut rester prudent : Thibau Nys fait preuve de talent et d’un énorme potentiel, ce qui est prometteur, mais la route (ou le chemin…) est encore long avant de faire sa place dans le peloton de l’élite.

Il est en est le premier conscient. "Je suis très heureux de mon titre de champion d’Europe mais je reste les pieds sur terre", a-t-il commenté à la télévision. "Je fais un bon début de carrière, mais je sais que je ne suis que chez les juniors. Cela va surtout commencer à devenir sérieux à partir de la catégorie des espoirs la saison prochaine. Mais je savoure ma victoire. Surtout que j’étais venu en Italie pour aller chercher l’or. Et ce n’est jamais évident quand on a le statut de favori."

Son triomphe fait bien évidemment le bonheur de son papa. "Il preuve d’un sang-froid que je n’avais pas à son âge", a commenté, impressionné, Sven Nys, dans une interview accordée à Sporza. "Il prend du plaisir dans son sport. Et je suis un papa heureux."

À suivre !