Le Spirou sans Khalid Boukichou… ni Chris Tawiah !
Les Carolos ont décidé de se séparer de leur pivot britannique.
- Publié le 06-11-2019 à 14h35
Les Carolos ont décidé de se séparer de leur pivot britannique. Il fallait du changement et les dirigeants du Spirou ont pris leurs responsabilités. Dans le dur en championnat avec un bilan de cinq défaites pour autant de rencontres, le début de saison est un vaste chantier.
Changement d’entraîneur (Sam Rotsaert a pris le relais de Pascal Angillis qui a décidé de prendre du recul pour rester au chevet de son fils), résultats en berne (une seule victoire, miracle, en FIBA Europe Cup contre les Turcs de Karsiyaka) sans oublier les blessures de Yoeri Schoepen (dont le retour fait du bien à l’effectif) et celle de d’Axel Hervelle, toujours sur la touche : la maison carolo tremble depuis quelques semaines.
Face à cette situation et ce constat d’échec notamment au niveau du recrutement de son secteur intérieur, le club a décidé de prendre le taureau par les cornes. Ce dimanche, comme pour "masquer" la nouvelle débâcle encourue au Forum d’Alost, les dirigeants annonçaient la signature de Khalid Boukichou. Un vrai coup réalisé par les Carolos qui, dans la foulée, ont décidé de se séparer ce mardi du pivot britannique Chris Tawiah. "Le Spirou Basket et Chris Tawiah ont décidé, d’un commun accord, de mettre fin à leur collaboration. Le club tient à remercier Chris pour son professionnalisme et lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière", explique le club sur son site Internet.
Une décision pas vraiment surprenante. Le pivot n’a jamais su s’imposer, lui qui tournait à 4,4 points et 2 rebonds par match. Un départ qui laisse le champ libre à Khalid Boukichou, mais qui permet également aux Carolos d’avoir une place pour recruter un joueur étranger si jamais une opportunité se présentait. En attendant, c’est sans Khalid Boukichou ni Chris Tawiah que les Carolos abordent un match crucial en vue de la qualification pour le second tour de la FIBA Europe Cup ce mercredi soir face aux Hollandais de Donar Groningen.