Un expert suédois pointe du doigt la Belgique après l'attentat: "Pas surprenant qu'une telle chose se produise. Ce pays a un gros problème"
Après l'attaque terroriste dans le centre-ville de Bruxelles au cours de laquelle deux Suédois ont perdu la vie, l'attention des médias du pays est tournée vers la Belgique.
- Publié le 17-10-2023 à 15h08
- Mis à jour le 23-10-2023 à 18h19
Alors que les vidéos ont comment à circuler sur les réseaux sociaux dans les minutes qui suivent la fusillade, la nationalité des victimes de l'attaque terroriste dans le centre de Bruxelles ne tarde pas à être dévoilée. "Deux Suédois ont perdu la vie", apprend-on juste après la fusillade. La tension est alors à son comble dans la capitale. Le match opposant les Diables rouges à la Suède doit commencer dans quelques minutes. Du côté du pays scandinave, la situation est suivie de très près. L'évacuation des supporters du stade Roi Baudouin est scrutée jusque tard dans la nuit.
Au lendemain de l'attaque, les médias et experts suédois tirent les premières conclusions. Et ne manquent pas de tailler un costard à la capitale de l'Europe. "Il n'est pas surprenant qu'une telle chose se produise à Bruxelles", commente Hans Brun, un expert en terrorisme dans le journal Expressen. "La Belgique a un gros problème. C'est l'un des pays, avec la France, à avoir le plus gros souci de terrorisme djihadiste, auquel l'assaillant semble être associé."
Il va même jusqu'à affirmer au micro d'un autre média que "les lieux sûrs en Belgique se font de plus en plus rares", ne manquant pas de souligner les manquements des autorités belges dans cette affaire. "Je suis quelque peu surpris que l'agresseur ait pu se promener librement pendant si longtemps", rapporte-t-il.
Même son de cloche dans d'autres médias suédois où l'on épingle même (une nouvelle fois) la commune de Molenbeek, située non loin du lieu où la fusillade a pris place. Qualifiée de "vivier du djihadisme" et de "lieu le plus ignoble", la localité bruxelloise se retrouve malgré elle sous les feux des projecteurs, rappelant tristement les attentats de Paris et de Bruxelles. A l'époque, les médias du monde entier avaient débarqué dans la commune d'où venaient bon nombre des terroristes impliqués dans les attaques.