Christophe De Keyser en mode J0
Le triathlète termine 2018 avec une sixième place en Coupe du monde.
- Publié le 28-11-2018 à 11h22
- Mis à jour le 29-11-2018 à 14h06
Le triathlète termine 2018 avec une sixième place en Coupe du monde. Christophe De Keyser a de la suite dans les idées. Membre du Trigt, il a achevé 2018 par une tournée en Asie. Celle-ci ne figurait pas forcément au programme. "Mais la condition était là et j’ai décidé d’y aller."
Bien lui en a pris puisqu’il est revenu avec une très belle sixième place en Coupe du monde, décrochée à Miyazaki. "Le meilleur résultat de ma saison. J’étais déjà entré cinq ou six fois dans le top 20 et l’objectif était de faire un top 8. J’y suis parvenu et c’est important."
Primordial, même. Car cette performance permet à Christophe de gagner des places aux rankings mondial et olympique. Tout bon dans l’optique de Tokyo 2020, son grand défi. "Je grimpe de dix-sept places au niveau mondial et de quinze au ranking olympique, où je me retrouve cinquantième."
Christophe va devoir sortir le grand jeu en 2019. "Il y a cinquante-cinq dossards pour les JO. La Belgique a reçu deux dossards, qui sont pour l’instant dévolus à des Flamands figurant dans le top 25. Mais il est possible que notre pays reçoive un troisième dossard. Pour cela, il faut entrer dans le top 30."
Ce troisième sésame pourrait se disputer entre Christophe De Keyser et Erwin Vanderplancke, autre membre du Trigt. En attendant, le triathlète d’Overijse va redoubler d’efforts. "Je viens de la course à pied et j’ai beaucoup travaillé la natation ces derniers temps. Je compte faire de même avec le vélo. Je suis assez régulier au niveau des trois composantes du triathlon."
Une régularité qui pourrait payer à l’heure du décompte.
Il se consacre à 100 % au sport
Âgé de 25 ans, Christophe De Keyser habite à Overijse, près de Bruxelles. Mais une partie de sa famille est originaire de la région tournaisienne. Quand Jacques Naveau l’a sondé pour venir au TRIGT, il n'a pas hésité. “Le TRIGT est le plus grand club francophone et nous avons même remporté les T3 series, le championnat national, cette année. Je connaissais déjà Jacques Naveau avant d’arriver.”
Alors qu’il vient d’achever des études en communication et marketing, Christophe a choisi de se consacrer au sport à 100 %, au moins jusqu’à Tokyo. “Le triathlon reste assez peu médiatisé et je ne peux pas vivre de mon sport. Mon entourage m’aide beaucoup ainsi que le club, notamment au niveau du matériel. J’ai rentré une demande auprès de l’Adeps afin de pouvoir obtenir un contrat. J’attends une réponse qui pourrait tomber en décembre.”