JO: Seppe Smits: "J’ai encore senti deux fois mon genou" (VIDEO)
Seppe Smits se sent bien à deux jours du début de la compétition qui lui convient le mieux : le Slopestyle.
- Publié le 08-02-2018 à 05h15
- Mis à jour le 08-02-2018 à 10h54
« Physiquement, ça va. » Seppe Smits rassure directement. Son genou, meurtri suite à une chute en novembre, ne lui pose plus trop de problème. « Quand je retombe normalement, je ne ressens plus rien. Après, il ne faut pas que je fasse des bêtises ! »
Il parle en connaissance de cause, lors de sa première journée d’entraînement ce mercredi, il s’est fait peur à deux reprises. « Et j’ai senti mon genou deux fois. »
Son coach Jean-Valère Demard ne ment pas. « On ne peut pas nier qu’il y a quelque chose. Pour l’instant, ça ne joue ni sur son moral, ni sur sa technique. Il faudra par contre éviter de se faire peur à l’échauffement car ça peut être un déclic négatif. Après, avant d’être champion du monde, on ne savait même pas s’il allait être capable d’être au départ. À Sotchi, il termine 13e après avoir dû gérer de plus graves problèmes au genou. »
Seppe Smits a découvert le parcours du Slopestyle qui débute logiquement samedi à deux heures du matin, heure belge. « Et c’est impressionnant. Les rails sont très hauts et très longs. Rien de bien méchant. J’ai déjà de bonnes idées sur ce que je vais faire sur les jumps. »
Il a déjà descendu la piste une quinzaine de fois et en fait de même ce jeudi. « On a découvert, maintenant, on va tester ce qu’on a prévu. Et vendredi nous offre une possibilité supplémentaire de peaufiner le travail. »
Sebbe De Buck se sent bien malgré un poignet cassé
Blessé aux X Games il y a 10 jours, Sebbe De Buck est bien à PyeongChang. Attelle au poignet, il a retrouvé de la mobilité dans ses doigts. « Je ne savais pas que c’était cassé. La blessure n’avait pas été diagnostiquée comme telle. J’ai finalement été opéré en Belgique et la guérison suit son cours. (il plie ses doigts) J’arrive à nouveau à bouger mes doigts presque normalement. »
Il ne saura pas plier le poignet et doit donc adapter son run. « Je ne peux pas attraper ma planche comme je le voudrais mais ce n’est pas un souci. Je bricole et trouve une solution pour mes grabs. J’espère atteindre la finale. Après, tout est possible. »
Stef Vandeweyer débute également son aventure olympique mais vise davantage la prise d’expérience que les résultats.