JO: Grosse interrogation sur le début de compétition de Seppe Smits, meilleure chance belge de médaille (VIDEO)
Les prévisions météorologique laissent présager le pire pour le Slopestyle ce samedi
- Publié le 08-02-2018 à 05h07
- Mis à jour le 08-02-2018 à 10h54
Mercredi, le vent soufflait sur les hauteurs des PyeongChang. Rien de bien méchant, 15km/h. « Et on le sentait déjà », lance Seppe Smits. « C’est intéressant. »
Sa grimace en dit long sur l’importance du vent pour son sport. Samedi, la vitesse des bourrasques montera jusqu’à 45 km/h. « Trois fois plus… ça peut vraiment être dangereux. On va voir ce que décideront les juges. J’espère qu’il prendront notre avis en compte. Leur planning est serré et il faut voir si un report est possible ou non. Je pense qu’on montera d’office samedi matin et qu’on verra ensuite. »
Et Sebbe De Buck d’ajouter : « Avec le vent de face et la neige qui vole, ce n’est pas possible. »
Pour Jean-Valère Demard, le coach des snowboardeurs, il ne faut prendre aucun risque. « J’espère une adaptation en harmonie avec le sport et qui ne mettra pas en danger les athlètes. Avec 15km/h, c’était déjà limite pour les plus légers… Avec 45 km/h, tu ne démarres pas. Je ne veux pas que mon gars se brise. On a pas mal de réunions pour s’adapter à cela. »
La décision de prendre le départ ou non se fera au tout dernier moment. « Nous avons l’avantage d’être dans un structure qui n’est pas utilisée après. Le report est donc possible mais ça arrive peu. »
Le comité d’organisation peut d’ailleurs également de changer le format de compétition pour ne pas devoir tout décaler. « Nous ne savons pas encore comment se dérouleront les runs car tout peut changer selon la météo. Y aura-t-il des demi-finales ? Le nombre de finalistes sera-t-il réduit ? C’est impossible à prévoir. Il est déjà arrivé en Coupe du Monde que le run des qualifications devienne le résultat final. »