Trois podiums en autant de courses pour Carlos Sainz : "J'ai dû me battre pour cette 3e place"
Ferrari confirme sa deuxième place des constructeurs, Mercedes déçoit encore.
- Publié le 07-04-2024 à 11h48
Comme lors des deux doublés Red Bull lorsqu'il était au départ, Carlos Sainz est monté sur la troisième marche du podium après avoir à nouveau devancé, nettement cette fois, son équipier Charles Leclerc lors des essais. Sans son forfait en Arabie Saoudite suite à une opération d'urgence à l'appendicite, l'Espagnol occuperait sans doute la 2e place du championnat, dans le sillage de Max Verstappen.
"Ce fut encore un bon week-end pour nous, avouait le Matador. Il nous manquait certes encore un peu de vitesse dans les enchaînements rapides pour pouvoir rivaliser avec Red Bull, mais nous avions un bon rythme en course. Au début, j'ai dégradé fort mes pneus derrière la McLaren de Lando (Norris). J'étais plus vite que lui, mais je n'arrivais pas à le doubler. On a ensuite eu tous des arrêts et stratégies décalées ce qui m'a obligé à effectuer pas mal de dépassements. Sur Russell, Norris, Piastri et puis Charles. Avec l'apparition des nuages et la baisse de la température, l'auto fonctionnait mieux en fin de course. J'ai d'ailleurs longtemps détenu le meilleur tour. Maintenant, je vais enfin pouvoir me reposer un peu avant le prochain rendez-vous en Chine. A Shanghai ce sera encore un peu compliqué, mais dès Miami on étrennera des évolutions et je pense qu'on pourra taquiner les favoris."
Leclerc: "Je dois maintenant réussir à mieux exploiter mes pneus en qualifications"
Même s'il a été contraint de laisser filer son équipier et le podium à huit tours de l'arrivée, Charles Leclerc se disait très heureux de son Grand Prix avec une tactique osée à un seul arrêt.
"En partant du 8e rang, il fallait risquer un pari et cela a payé. Honnêtement, je ne pouvais pas espérer beaucoup mieux aujourd'hui, souriait le Monégasque. Il me reste maintenant à analyser et comprendre pourquoi je ne parviens pas à mettre mes gommes dans la bonne fenêtre d'utilisation en qualifications. C'est un problème auquel je n'ai encore jamais été confronté avant."
Hamilton: "Dois je laisser passer George?"
Troisième sur la grille et cinquième à l'arrivée, un Lando Norris frustré pouvait regretter une stratégie pas des mieux inspirées. Idem pour Mercedes dont les pilotes ont fait le pari de repartir directement en pneus durs pour le deuxième départ après le drapeau rouge.
Lewis Hamilton se sentait tellement peu dans le coup qu'il a demandé par radio à l'issue du 12e tour s'il devait laisser passer son jeune équipier George Russell parti derrière lui pour la première fois de l'année. Un altruisme ne ressemblant pas du tout au septuple champion du monde qui, depuis qu'il a annoncé son transfert chez Ferrari, ne fait plus rien de bon...