Lewis Hamilton, ce fils spirituel d'Ayrton Senna
- Publié le 11-11-2018 à 08h31
- Mis à jour le 11-11-2018 à 14h09
Sur les terres de son idole, le Britannique a signé la 82e pole de sa carrière. Lewis Hamilton entretient une relation particulière avec le Brésil et son public. Le Britannique ne s’est jamais caché qu’il était un grand fan d’Ayrton Senna. Quand Magic a disparu le 1er mai 1994, le petit Lewis s’est isolé dans sa chambre pour pleurer. Au-delà du fait que son père Anthony souhaitait qu’il arbore un casque voyant pour bien le différencier de ses adversaires à l’époque du karting, Hamilton a couru pendant presque toute sa carrière avec un couvre-chef jaune en hommage au champion brésilien.
Samedi, le quintuple champion du monde a rappelé qu’il tenait bien de son idole en signant la 82e pole de sa carrière en jouant à cache-cache avec les nuages. Un exercice dans lequel Ayrton était maître. Salué par les fans auriverde , King Lewis n’a manqué de montrer qu’il aurait pu être ce fils que Senna n’a jamais eu.
"Ici au Brésil, c’est toujours une joie de courir devant des fans aussi enthousiastes et je suis heureux de rendre hommage à ce pays sur mon casque", a commenté Lewis. "J’étais content d’apprendre que j’avais la pole car je n’étais pas sûr de l’avoir. J’avais un peu de sous-virage. Je suis ravi d’offrir cette pole à tous les fans brésiliens. J’aime beaucoup le soutien qu’ils ont envers moi… alors que j’ai battu Felipe Massa en 2008 !"
Hamilton est toutefois conscient que les Ferrari seront en embuscade et qu’elles lui mèneront la vie dure.
"Dimanche est un autre jour", poursuit-il. "Les Ferrari qui disposeront d’autres gommes que les nôtres, mais je ferai de mon mieux."
La Scuderia a joué un beau coup en économisant des trains de pneus super-tendres en vue de la course.
Sebastian Vettel a échoué à moins d’un dixième de la Mercedes n°44 et pourrait prendre l’ascendant demain en course.
Mais, en ne respectant pas la pesée et en détruisant même le matériel, l’Allemand a une nouvelle fois scié la branche sur laquelle il est assis.
"Je préfère ne pas faire de commentaire, si ce n’est que ce n’est pas juste d’arrêter un pilote alors que chaque seconde compte étant donné les conditions météo", a indiqué Vettel, dont la panne de cerveau aura finalement abouti à une amende de 25.000 euros.
Ajoutez à cela un Kimi Räikkönen et un Max Verstappen en embuscade, les Sauber-Alfa très en forme (Bravo Charles pour ton numéro en Q2 !) et un Pierre Gasly qui porte Toro Rosso à bout de bras, et ce Grand Prix du Brésil devrait valoir la peine.