Ulysse De Pauw sur les 4h de Barcelone : “Content d’être à nouveau sur la grille”
Le Grézien pilote à nouveau une Ferrari 296 AF Corse.
- Publié le 12-04-2024 à 17h47
Sacré champion Silver en GT World Sprint en 2022 au volant d’une Ferrari 488, pris en mains par AF Corse, Ulysse De Pauw a vécu une saison 2023 désastreuse sur le plan des résultats, sans un seul podium et avec un gros crash éliminatoire dès son premier tour lancé aux 24H du Mans.
Pourtant, la vitesse a toujours été là. Mais pas évident de se mettre en évidence dans des championnats comme le WEC et l’ELMS où la qualification est réservée aux pilotes Bronze et où il faut partager son volant à trois.
”Heureusement que j’ai pu finir l’année sur un très bon double week-end à Portimao, se réconforte Ulysse. L’hiver n’a pas été facile, mais je suis content au final d’être encore sur la grille dans un bon baquet, toujours derrière le volant d’une Ferrari AF Corse.”
Une GT3 qu’il partagera avec le réputé Emmanuel Collard dont on ne présente plus le palmarès et le “gentleman driver” Charles-Henri Samani, un cousin de François Perodo.
Je ne vois pas qui pourra empêcher Sarah Bovy de signer les six poles en Bronze.
”Charles-Henri débute à ce niveau de compétition. Il est dans la 2e moitié du peloton des Bronze, mais il est motivé et évolue bien. Je peux l’aider, ce qui est intéressant. Maintenant, il est clair qu’il ne pointera pas dans la même seconde que Sarah Bovy qui n’aura pas beaucoup de concurrence en qualifications. Je ne vois pas qui pourrait l’empêcher de signer les six poles cette année vu que la grille est déterminée par les pilotes amateurs.”
24H encore incertaines
Une grille de onze GT3 avec une aéro réduite par rapport au GT World Challenge et des pneus Goodyear comme en WEC. “Honnêtement, c’est moins amusant avec moins d’appui. Et un peu compliqué, au début, de comprendre ces nouvelles gommes.”
Ulysse qui prendra généralement toujours le troisième relais et croisera les doigts pour qu’une voiture de sécurité comble une partie du retard concédé par ses équipiers aura avec qui croiser le fer : “Plus il y a de pros réputés face à moi, plus je pourrai me montrer.”
Notre compatriote espère bien sûr encore compléter un programme pour l’instant limité à six meetings ELMS. Avec en priorité les 24H de Spa ? “Évidemment, j’aimerais y participer pour la quatrième fois. Surtout cette année du centenaire. Mais avec le statut de Gold, il n’est pas facile de trouver une place. Les équipages pros sont déjà complets. Et il n’y a que cinq équipages Gold. Et la plupart veulent rester à trois. Il me reste peut-être l’une ou l’autre place en Pro-Am, catégorie subsistant uniquement en Intercontinental GT Challenge. On va voir ce qu’on peut faire. Mais pas question de payer juste pour faire le nombre. S’il n’y a pas de bon volant, je préfère rester à la maison. De toute manière, mes trois premières participations avec Bentley, Audi puis Ferrari se sont décidées sur le tard. Je ne suis donc pas encore trop inquiet.”
Son manager Stéphane Lémeret est sur le coup. Et devrait sans doute encore sortir quelque chose de son chapeau…