Analyse du premier e-prix avec Vandoorne et D'Ambrosio
Jérôme D’Ambrosio (3e) a montré les crocs d’entrée de jeu. Vandoorne (17e) doit prendre ses marques.
- Publié le 16-12-2018 à 19h45
- Mis à jour le 17-12-2018 à 08h01
Jérôme D’Ambrosio (3e) a montré les crocs d’entrée de jeu. Vandoorne (17e) doit prendre ses marques. D’Ambrosio up, Vandoorne down, tel pourrait être le verdict à la lecture du résultat sec du e-prix, samedi en Arabie saoudite. Jérôme a pris la 3e place lors de la première joute du championnat du monde 2018-2019 des voitures électriques alors que Vandoorne a chuté à la 17e position finale. C’est évidemment réducteur pour Stoffel, l’un des débutants dans la discipline comme son équipe d’ailleurs. HWA est certes un satellite de Mercedes mais cela ne veut pas dire que le manque d’expérience n’est qu’une formalité à régler en quelques heures. La différence entre Mahindra, le team de Jérôme, et l’écurie de Vandoorne est relativement importante sur papier en tout cas. Qu’est-ce qui l’explique ?
1 La voiture. Mahindra a obtenu ce samedi son 16e podium en 46 présences. HWA en était à sa première participation en Formula E. Il est donc logique que l’écurie de JDA soit déjà performante.
2 Les pilotes. Ils ne sont pas comparables. Jérôme D’Ambrosio en est à sa 5e saison d’e-prix, Stoffel Vandoorne débute. Le Brabançon a 2 victoires à son actif et a signé quantité de belles performances alors que l’an dernier, sa formation Dragon mit ses investissements en veilleuse.
3 La gestion de la course. L’expérience aidant, D’Ambrosio est devenu un spécialiste de la gestion de ses courses. Il connaît parfaitement les stratégies possibles, la technique du boost et il a parfaitement assimilé le nouveau système intitulé Attack Mode. Jérôme était 6e sur la grille et à partir de l’envol jusqu’à l’arrivée, il ne commit aucune erreur, pointant en 2e position après le retrait de la voiture de sécurité. Il ne put résister au dernier assaut de Vergne qui faillit détrôner Da Costa dans le dernier tour ! Le Français, champion sortant, disposait de la meilleure voiture du plateau. Vandoorne, ne l’oublions pas, était 4e sur la grille, prouvant sa pointe de vitesse. Au départ, il fut vif alors qu’il n’avait jamais entamé un e-prix et il conserva sa place. Après, ce fut une autre paire de manches puisque sa voiture perdit peu à peu de sa superbe et surtout de son niveau de performances, reléguant Vandoorne dans les tréfonds du classement.
Mais pour le Courtraisien, ce n’est que partie remise. Rendez-vous en 2019, le 12 janvier, à Marrakech !