Le Standard, le club qui vire le plus ses entraîneurs
Depuis les début sdu football professionnel (74-75), le Standard a licencié 24 coaches.
- Publié le 18-04-2017 à 14h46
- Mis à jour le 18-04-2017 à 14h48
Depuis les début sdu football professionnel (74-75), le Standard a licencié 24 coaches. Pour le moment, le Standard ne peut pas se vanter de jouer les premiers rôles au sein du football belge. Sauf peut-être au niveau du nombre d’entraîneurs qui s’installent sur son petit banc. Depuis l’instauration du football professionnel, lors de la saison 1974-1975, ce sont, au total, vingt-quatre techniciens qui ont paraphé un contrat en bord de Meuse, sans pour autant l’honorer jusqu’au bout.
Cela permet au club liégeois d’être la formation la plus active dans ce domaine en Belgique. Il y a peu, c’est Charleroi qui trustait la première place de ce classement spécifique mais Felice Mazzù, présent depuis l’été 2013, a permis aux Carolos de casser ce rythme. Un passage de témoin qui démontre, une fois encore, la différence entre une entité qui est parvenue à trouver un petit peu de stabilité et une autre engluée dans les problèmes depuis près de deux ans.
Ce problème n’est pas neuf et ce n’est donc pas la première fois que trois entraîneurs se succèdent lors d’une même campagne. En 2014-2015, Guy Luzon avait débuté la saison, avant d’être remplacé par Ivan Vukomanovic, lui-même remplacé par José Riga alors qu’il enchaînait les bons résultats. En 1999-2000, la situation était encore plus intenable avec successivement Tomislav Ivic, Zeljko Mijac, le duo Jean Thyssen-Henri Depireux puis encore Tomislav Ivic, revenu pour la finale de la Coupe de Belgique, notamment.
Les saisons 1987-1988 (René Desaeyere, Michel Pavic, Jef Vliers) et 1975-1976 (Van der Hart, Leducq, Lempereur) ont également vu trois entraîneurs s’installer sur le petit banc, sans parvenir à s’imposer dans la durée.
Seul Ron Jans a pris moins de points
Un entraîneur est jugé sur ses résultats. Aleksandar Jankovic n’échappe pas à cette règle. Depuis son arrivée en bord de Meuse, le technicien serbe n’a pris que 35 points sur 81, le match disputé à Charleroi n’étant comptabilisé ni comme une victoire, ni une défaite, dans ce relevé. Cela représente une moyenne de 43,21 % des unités prises, ce qui est, bien entendu, insuffisant pour un club comme le Standard, censé jouer les premiers rôles chaque année.
Ce bilan est également bien inférieur à celui de ses prédécesseurs. Yannick Ferrera présentait de meilleures statistiques (47,62 %), comme Slavo Muslin (46,67 %) ou encore Guy Luzon (61,44 %). Seul Ron Jans présente un plus mauvais bilan chiffré avec 13 points pris en 11 journées de compétition (39,39 % des unités mises en jeu). Le meilleur, lors des dix dernières années, restant Ivan Vukamonovic (71,79 %).