Cela fait dix mois que le Standard n'est pas parvenu à enchaîner trois victoires de rang
Le Standard est incapable d’aligner une série, ce qui est fatal dans la course au Top 6.
- Publié le 21-11-2016 à 06h52
- Mis à jour le 21-11-2016 à 07h43
Le Standard est incapable d’aligner une série, ce qui est fatal dans la course au Top 6. Il est toujours très difficile d’annoncer que le Standard a lancé sa saison. Ce sentiment a souvent gagné les tribunes de Sclessin, sans pour autant qu’il se confirme au fil des semaines. Les victoires au Panathinaikos et contre Mouscron laissaient penser que les Liégeois allaient (enfin) être capables d’aligner une série de succès mais le déplacement à Malines a prouvé le contraire. "Le coach nous avait dit qu’il était important d’enchaîner mais nous perdons souvent ce troisième match, je ne saurais vous dire pourquoi", confirmait Collins Fai. "On en parle souvent entre nous. On a l’ambition de faire mentir ces statistiques mais ce n’est pas simple."
Les chiffres sont même assez violents. Toutes compétitions confondues, le Standard n’a plus enchaîné trois succès de rang depuis près d’un an. Entre le 27 décembre et le 20 janvier, les Rouches avaient pris la mesure de Mouscron-Péruwelz, Lokeren et Genk (demi-finale aller de la Coupe de Belgique). "On ne peut pas parler d’un excès de confiance car ce dimanche, tout le monde était mobilisé. Je ne saurais pas vous donner une explication", lançait Guillaume Hubert.
Une explication, Ibrahima Cissé en avait une… "Il faut nous laisser un petit peu de temps. Nous avons encore besoin de créer des automatismes sur le terrain. Ce n’est qu’à ce moment que vous pourrez nous juger. Nous sommes encore en rodage."
Une argumentation qui vaut ce qu’elle vaut mais après quatre mois de compétition, il serait temps que cette équipe trouve la bonne carburation car les six premières places du classement général pourraient rapidement s’éloigner. "Tout va tellement vite dans ce championnat qu’une victoire peut emmener n’importe quelle formation dans le Top 6", terminait le médian. Sauf si on s’en éloigne un petit peu trop…