Bruges a passé le test gantois avec mention
Le Club Bruges entendait confirmer à Gand son bon match contre Dortmund
- Publié le 24-09-2018 à 06h51
- Mis à jour le 24-09-2018 à 06h58
Le Club Bruges entendait confirmer à Gand son bon match contre Dortmund Il y a deux ans, sous l’égide de Michel Preud’homme, le Club Bruges avait remporté, en championnat, 14 points sur 18 après ses sorties européennes.
Ivan Leko attendait de cette bataille des Flandres qu’elle confirmât que Bruges était réellement devenu une grande équipe. Il voulait que son équipe répéta la bonne prestation qu’elle avait livrée contre Dortmund. A-t-il été entendu ? Il n’a pas donné l’impression que cette victoire régionale historique l’avait pleinement convaincu.
Face à une Gantoise en crise sévère, dont les jeunes éléments, en manque de confiance, ont abdiqué à 0-2, le Club a surtout administré une magistrale leçon d’efficacité offensive. Wesley a inscrit trois des quatre buts, surtout parce qu’il s’est retrouvé à trois reprises à point nommé à la réception de services parfaits de Danjuma, de Vormer et de Cools dans l’ordre d’aggravation du score.
Auteur d’un but et d’un assist, Danjuma a "crevé l’écran" , lui aussi, bien stimulé par Vanaken, à nouveau technicien hors pair.
Mais Ivan Leko n’avait pas apprécié la première période, celle qui avait vu La Gantoise faire jeu égal avec le champion en titre: "Je n’ai pas aimé cette mi-temps", déplorait l’entraîneur croate. "Si notre organisation m’avait plu, notre prestation avait manqué d’intensité et de pressing et la qualité de notre football s’en était ressentie. J’ai beaucoup mieux apprécié la seconde période et, en général et en particulier la mentalité que nous y avons affichée".
Rassuré par la solidité de sa défense, le Club a maîtrisé son sujet et donc réussi son premier test. Il a parfaitement exploité l’extrême vulnérabilité d’une Gantoise sans ressort quand elle s’est retrouvée doublement menée à la marque au début de la seconde période. Une Gantoise sans confiance, friable derrière et qui a dilapidé les actions qu’elle s’est ménagées. Odjidja a prêché dans le désert. Seul David, devant, a tiré son épingle du jeu. Cette Gantoise est malade. Le Club, lui, continue d’aller de l’avant, sans soubresauts, sans hiatus. Sur le plan national, il apparaît, pour le moment, presque imbattable