Mazzù la joue comme Michel Preud'homme: "Je ne parle pas de ce que je ne comprends pas"
Le coach carolo n’a pas souhaité commenter la 2e mi-temps de son équipe
- Publié le 23-09-2018 à 11h18
- Mis à jour le 23-09-2018 à 11h22
Le coach carolo n’a pas souhaité commenter la 2e mi-temps de son équipe Samedi dernier, à l’issue du choc wallon, Michel Preud’homme n’avait pas tenu à commenter la prestation de son équipe après la rencontre. "Je vous laisse l’analyser. Et je suis impatient de lire ça dans la Presse", avait-il adressé aux journalistes.
Hier, Felice Mazzù a également joué à ce drôle de petit jeu. "Je commenterai simplement la première période. Pour la seconde, je me prénommerai Michel et je vous laisserai l’analyser car je n’ai pas d’avis."
Ce sont évidemment les deux exclusions qui laissaient Mazzù sans voix. "Je ne parle pas de ce que je ne comprends pas", poursuivait-il de façon tout aussi ironique.
Si l’exclusion d’Ilaimaharitra paraît sévère, le geste de Perbet semblait moins pardonnable. "Je vous mets au défi d’essayer de vous relever le plus rapidement possible. Vous allez forcément effectuer un mouvement de balancier avec votre jambe. D’ailleurs, allez demander à Vanzo s’il a reçu un coup."
La Commission des Litiges aura tout le loisir de se pencher sur cette version. N’empêche que même réduit à 9, Charleroi s’est créé les occasions pour l’emporter en fin de match. C’était déjà le cas au Standard la semaine passée. "Dommage que le deuxième but n’est pas venu car il nous aurait fait beaucoup de bien. Après l’exclusion de Marco, on doit se précipiter pour faire un changement. Le but vient peut-être d’une incompréhension suite à cette carte rouge. On était peut-être moins bien positionné. Mais j’ai vu des garçons courageux, qui ont livré un gros match. Après, je ne peux pas être content. Mais ce qui s’est passé en début de deuxième mi-temps nous a obligés à rester regroupés. Au courage et à l’envie, les garçons ont eu la possibilité de l’emporter. Mais on a probablement manqué de lucidité."