Trois bonnes raisons de finir troisième pour les Diables
Samedi à Saint-Pétersbourg, les Diables joueront un match un peu triste mais qu’il serait bon de remporter quand même
- Publié le 12-07-2018 à 10h18
- Mis à jour le 12-07-2018 à 11h12
Samedi à Saint-Pétersbourg, les Diables joueront un match un peu triste mais qu’il serait bon de remporter quand même La petite finale sera difficile à suivre sans un gros pincement au cœur samedi après-midi, 24 heures avant la vraie apothéose du tournoi russe. Mais il y a quand même de bonnes raisons de jouer cette consolation à fond. Et on ne parle même pas des deux buts à mettre pour vous faire rembourser votre télé.
1. Pour l’honneur et l’histoire du football belge
Même ceux qui n’étaient pas nés se souviennent de notre demi-finale au Mexique en 1986. Tout le monde sait qu’on y a battu l’URSS 4-3 ou l’Espagne aux tirs au but. Mais qui peut donner le score exact de la petite finale ? Le 28 juin 1986, les Diables avaient perdu 4-2 après prolongations contre… la France, loupant la médaille de bronze offerte aux vainqueurs. En 2018, les Belges ont donc l’occasion de faire mieux en ramenant la breloque au pays.
Ce serait aussi une manière de boucler l’aventure russe sur une bonne note. Une seconde défaite consécutive ferait un peu tache avant d’être accueillis en héros à Bruxelles. L’honneur des Diables est aussi en jeu.
2. Pour rapporter 1,7 million de plus dans les caisses
L’Union belge devra motiver ses joueurs. La différence de primes versées par la Fifa est importante pour le troisième et le quatrième. Surtout pour une fédération d’un petit pays, géographiquement parlant.
Le gagnant de la consolation touche 20,3 millions d’euros, soit 1,7 million de plus que le perdant (18,6 millions). Ce n’est pas à négliger pour l’UB. Le président Gérard Linard ne dira certainement pas le contraire.
3. Pour offrir le trophée de meilleur joueur à Hazard
Une petite finale n’a pas l’impact d’une grande. Mais le match sera quand même suivi par la planète foot. Si Hazard parvient à briller une nouvelle fois, il sera très proche du trophée de meilleur joueur du tournoi. Il devra juste croiser les doigts pour que Mbappé ne fasse pas comme Zidane en claquant un doublé en finale de la Coupe du Monde.
Hazard a éclaboussé le tournoi de sa classe et de son génie, réussissant à aligner des statistiques jamais vues encore dans l’histoire du tournoi en matière de dribbles. Il a fait vibrer tous les amateurs de beau jeu et il mérite de repartir avec ce trophée individuel.
Gros motif d’espoir : la récompense est revenue à un joueur dont le pays n’avait pas gagné lors des cinq dernières Coupes du Monde. Ronaldo en 1998, Kahn en 2002, Zidane en 2006, Forlan en 2010 et Messi en 2014. Le dernier qui a gagné le trophée après avoir gagné la finale, c’est Romario en 1994. Hazard ne ferait pas tache dans ce palmarès.
Courtois mériterait aussi le gant d’or mais les performances de Lloris risquent de le priver du trophée. Il en est bien conscient. "Je ne serai pas élu gardien du tournoi. On sait bien que le prix sera toujours donné à un gardien qui joue la finale. Aucun souci, je suis content de mon parcours."