La triple facette du match Belgique-Costa Rica
Pourquoi Martinez attend beaucoup de ce match contre le Costa Rica.
- Publié le 10-06-2018 à 20h22
- Mis à jour le 10-06-2018 à 20h23
Pourquoi Martinez attend beaucoup de ce match contre le Costa Rica.
"Test". En un petit quart d’heure de conférence de presse, Roberto Martinez a répété encore et encore le même mot. Cet ultime match amical s’articule autour d’une évaluation sur plusieurs points "parce que le Costa Rica va nous sortir de notre zone de confiance". Démonstration. Un test défensif
Parce qu’à ses yeux, "tout est clair quand il s’agit de jouer à quatre", Martinez restera fidèle à sa défense à trois. La raison ? "Nous devons encore rôder notre défense à trois, surtout face à une opposition qui va attaquer à trois. Ce sera un bon test. Les joueurs seront souvent dans des situations de un contre un, notre défense à trois va devoir gérer une attaque à trois très différente des deux attaquants égyptiens et du trio portugais. C’est un match important pour encore mieux se connaître."
Ce qui plaide pour une titularisation de Dedryck Boyata aux côtés de Toby Alderweireld et Jan Vertonghen. "Je veux qu’il ait plus de temps de jeu", a confirmé Martinez.
Un test offensif
Plus que le résultat, Martinez sera attentif "au contenu" qu’il juge "essentiel".
"Nous devons continuer avec la même intensité et la même solidarité que lors des deux premiers matches. Nous étions plus affûtés contre l’Égypte, j’attends que nous le soyons encore plus offensivement", souligne-t-il. "Il faut continuer à grandir, il est très important d’améliorer les automatismes sur le terrain, d’essayer de devenir une équipe qui ne réagit pas mais qui anticipe plus les mouvements des uns et des autres. C’est ce qui arrive quand on travaille beaucoup ensemble : vous savez quand la passe va arriver, quand l’espace va se libérer plutôt que d’attendre que l’action arrive. La compréhension mutuelle va bénéficier de ce match."
Un test mental
Tactiquement, le Costa Rica est aussi joueur que le Panama prudent. Mais, entre les deux nations, un trait d’union : "l’état d’esprit". "Les équipes de la Concacaf ne craignent rien, elles ont cette confiance mutuelle, on l’a vu contre le Mexique. Il faudra voir comment nous allons gérer cela", prévient Martinez. "Si vous n’êtes pas une équipe face à eux, ils peuvent vous faire mal. Le Costa Rica va nous donner un petit avant-goût de ce qui nous attend contre le Panama en termes d’implication collective."