Édito: Martinez est-il fou de vouloir être champion du monde en 2018?
On espère vraiment que, désormais, on ne parlera plus de problème de mentalité, de primes ou de critiques tactiques. C’est le début d’une nouvelle ère. Vivement le coup d’envoi. Un édito signé Benoît Delhauteur.
- Publié le 01-09-2016 à 07h43
- Mis à jour le 01-09-2016 à 07h50
Un édito signé Benoît Delhauteur.L’information a vite fait le tour des réseaux sociaux et fait naître une vague d’applaudissements : Thierry Henry versera tout son salaire empoché avec les Diables à des œuvres caritatives. Bravo, en effet. Mais cela confirme surtout une chose : s’il est venu, ce n’est pas pour l’argent, encore moins pour s’occuper. C’est parce qu’il croit fermement que les Diables peuvent atteindre le toit du monde en 2018.
Roberto Martinez l’a déjà déclaré devant le comité exécutif : il vise le titre de champion du monde. Est-il fou ? Non, juste lucide. Cela fait du bien d’entendre quelqu’un énoncer haut et fort des ambitions à la mesure du talent des Diables.
Le fait que l’Espagnol ait refusé 40 millions d’euros (sur deux ans) en Chine - oui, 40 millions ! - pour en toucher 20 fois moins en dit aussi long sur ses intentions : il est là pour faire quelque chose de grand avec les Diables.
Cette aventure, dont tous les acteurs sont là pour qu’elle soit très belle, commence ce soir avec ce Belgique - Espagne. On espère vraiment que, désormais, on ne parlera plus de problème de mentalité, de primes ou de critiques tactiques. C’est le début d’une nouvelle ère. Vivement le coup d’envoi.