Les Diables veulent gagner l’Euro 2016 !
La Coupe du Monde, c’est terminé pour les Diables. Mais ils se reverront très vite pour débuter les qualifications pour l’ Euro 2016. Avec quelles ambitions ?
- Publié le 06-07-2014 à 22h48
- Mis à jour le 07-07-2014 à 14h17
Le quart de finale de Coupe du Monde a donné des ailes aux joueurs de Marc Wilmots. La Coupe du Monde, c’est terminé pour les Diables. Mais ils se reverront très vite pour débuter les qualifications pour l’Euro 2016. Avec quelles ambitions ?
Marc Wilmots : "L’objectif, on le met chaque fois plus loin. Cela ne me dérange pas, je préfère être ambitieux que de dire qu’on sera content si on se qualifie. Cette génération a le devoir de voir plus loin, d’être ambitieuse. L’ambition, c’est d’arriver dans les quatre derniers au championnat d’Europe. Si on peut accrocher une demi-finale, puis à partir de là ce sera encore les détails… Cela doit être l’objectif avec cette génération-là. Tout en étant réaliste. Je suis réaliste, je sais que cela peut aller très vite."
Vincent Kompany : "Je vis dans ce groupe tous les jours et je peux vous dire qu’il est très ambitieux. Par exemple, ici au Brésil, on n’a jamais pensé que cela allait s’arrêter à ce quart de finale contre l’Argentine. Pendant les quatre jours qui ont précédé le match, on était sûrs qu’on allait les battre… On a toujours visé la finale. Parfois cela réussit, parfois pas. Mais cela vous donne une idée de l’état d’esprit de ce groupe. On est peut-être jeunes et insouciants… ou inconscients, mais c’est comme cela. Alors si vous parlez de 2016, vous devinez ce que l’équipe pense. Après, la réalité est plus dure certainement. Mais il faut garder cette ambition. Et tant mieux si on peut passer cela aux futures générations de Diables. Cela a été beau cette période et on aimerait la revivre."
Kompany : "Dans 4 ans, on ne perd plus ce match"
Le capitaine tire un bilan positif de la campagne des Diables au Brésil
"Depuis tout petit, je rêvais de jouer une Coupe du Monde. J’ai vibré pour les Diables de 94, 98, 2002. Pour moi, c’était un palier important dans ma carrière. Dire que j’emmène cette équipe avec autant de qualités à une Coupe du Monde, en être le capitaine, pouvoir mouiller le maillot pour ce pays, cela a été un honneur et je n’en retire que du positif."
Niveau prestations , Vincent Kompany retient surtout le comportement collectif de l’équipe. "On a été une équipe organisée, qui a laissé très peu d’occasions. C’est difficile d’apporter une organisation dans un groupe si jeune. C’est difficile aussi pour l’entraîneur. Mais on a réussi à faire jouer notre équipe comme un bloc soudé. Le fait de trouver des équipes regroupées en face de nous, c’est une preuve de respect. On craint la Belgique. Contre l’Argentine, on n’a pas trouvé la solution. Mais dans quatre ans, on saura faire face à ce genre de situation et on ne perdra plus ce genre de match. L’intelligence moyenne de cette équipe belge est supérieure à celle des autres équipes (sic). On ne se contente pas de s’entraîner. On reste ensemble, on parle beaucoup de tactique, de ce qu’on veut faire. C’est une jeune équipe mais elle sait ce qu’elle a à faire et c’est de bon augure pour l’avenir."
Sur le plan humain, le défenseur aura été marqué par une anecdote au sein de la délégation.
"On a beaucoup de personnes du staff qui viennent du cyclisme. Ce ne sont pas particulièrement les meilleurs connaisseurs en football. Mais quand je vois, par exemple après l’Algérie, ces personnes pleurer et ne pas comprendre ce qui leur arrive, cela me fait plaisir. On a mis le football en avant et on a été là pour tout le monde, c’est ce qui a été bien."
Quand il dit tout le monde, Vincent Kompany pense évidemment aussi aux supporters.
"Qu’ils nous aient suivis ici ou en Belgique, je n’ai qu’un mot : merci ! C’était inespéré : il y a quatre, cinq ans, tout a commencé avec ce match en Autriche où, sans raison particulière, il y avait eu 2.500, 3.000 supporters qui avaient fait le déplacement. Et cela avait fait la différence. Pour nous, cela doit jouer un rôle encore plus important dans le futur pour faire la différence avec les autres nations. Car on a un public ardent qui peut nous porter plus loin. Tout ce qu’on a fait aujourd’hui, c’était pour eux."