Luis Suarez n’a pas fini d’être mordant : “L’envie de gagner est dans mon ADN”
En sept matchs, toutes compétitions confondues, avec l’Inter Miami, l’Uruguayen en est à 6 buts et 5 assists.
- Publié le 19-03-2024 à 20h26
Il n’a sans doute pas pris une retraite anticipée en rejoignant le championnat nord-américain, même s’il est au crépuscule de sa carrière. Les présences des Blaugrana Lionel Messi, Sergio Busquets et Jordi Alba semblent donner à Luis Suarez (37 ans) un coup de fouet. “Ce ne sont pas seulement des amis ; ce sont des joueurs qui prouvent pourquoi ils sont très connus au niveau mondial, estime Suarez. Le meilleur joueur du monde est là et cela suscite de grandes attentes.”
Alors, oui, Luis Suarez porte le poids de ses 37 ans et de ses 19 saisons de foot pro. Mais l’Uruguayen se montre toujours mordant dans la surface de réparation adverse. “Il faut avoir l’esprit de compétition peu importe l’âge que vous avez ; l’envie de gagner est dans notre ADN”, assure Suarez, qui ressent les effets de l’âge et souffre toujours du genou, comme il l’expliquait début décembre. “Je ressens un pincement constant. La veille des rencontres, je prends trois pilules, une le lendemain matin, et quelques heures avant le match, je prends un Voltaren. Il n’y a pas que mon genou qui est touché…”
Et quand son illustre comparse Lionel Messi est absent, comme en ce moment, El Pistolero n’hésite pas à prendre ses responsabilités. Ce week-end, les Floridiens n’en menaient pas large à DC United, l’équipe de Christian Benteke. Mais le diable est sorti de sa boîte à la 62e pour planter deux buts, permettant à Miami de repartir avec les trois points de DC United et de conserver la tête de la Conférence Est. “Il est d’une précision chirurgicale ; c’est le Suarez qu’on a toujours connu, l’encense son équipier Julian Gressel. Il peut rentrer dans un match et en changer la physionomie.”
Suarez est avec 4 roses plantées (sur sept tirs) en tête du classement des buteurs, en compagnie de Giakoumakis et de l’ancien Anderlechtois Joveljic. À cela, l’Uruguayen a le bon goût d’ajouter trois assists, ce qui lui permet d’être le leader de cette catégorie. Vous voulez un chiffre plus étonnant ? Luis Suarez n’a pas (encore) écopé d’un avertissement ou d’une carte rouge… Se serait-il assagi ? Tant qu’il performe sur les terrains, ce qui lui a permis d’être nommé deux fois joueur de la semaine, Miami se montrera bien content de lui avoir offert un contrat d’une saison. “Le meilleur mot que nous, joueurs, devons utiliser, c’est rêver : rêver en grand. Rêver, c’est vouloir gagner, expose Luis Suarez. Pourquoi ne pourrions-nous pas rêver de remporter quatre titres (MLS, League Cup – compétition avec le Mexique, US Open Cup et Ligue des champions de la Concacaf) cette saison ?”