Moins d’une semaine après la reprise, les Pandas et Milicevic se produisent, ce soir (19 h 30) à Sprimont Si les joutes amicales estivales sont l’occasion de découvrir les nouvelles têtes (Laurent, Schauerte, Molina et Yagan), elles permettent aussi de revoir des visages connus.
Comme celui de Danijel Milicevic, passé par le Kehrweg entre 2009 et 2011. "Lors de ce séjour, j’étais ici comme à la maison", signale celui qui a grandi à Charleroi et explosé à Gand. "C’était la belle époque, avec un côté familial plus prononcé."
Ainsi, après un prêt de six mois à Metz, le natif de Bellinzona, qui se heurtera à Garcia pour donner les phases arrêtées ("il les frappe très très bien notre capitaine") a opté pour un retour au bercail. "Il s’agit d’un choix réfléchi. Eupen a grandi depuis sept ans, moment de mon départ. Le club est devenu un vrai club stable de D1. Ce dernier a de l’ambition et de la qualité, moi aussi. Je suis là pour aider l’Alliance à s’installer un peu plus au sein de l’élite footballistique belge."
Ex-international suisse (jeunes) avant de découvrir l’équipe nationale bosnienne, Mili nie tout contact préalable avec les Pandas. "En janvier, j’avais décidé de relever le défi français de Metz. Hélas, on n’a pas réalisé le miracle espéré. Gand ? Je ne voulais plus y retourner. Dès lors, un retour à Eupen s’inscrivait comme une vraie éventualité. Puis, même si d’autres offres sont tombées, c’est Eupen qui me voulait le plus."
Détenteur d’un contrat de deux ans, pourra-t-il, lui qui a moins joué ces derniers mois, se montrer aussi déterminant que lors de son premier passage ? "Tant à Gand qu’à Metz, je devais accepter les choix. Mais, même s’il y a des temps forts et des temps plus durs dans le foot, je n’ai pas perdu confiance."
Au rayon effectif, tous les joueurs présents aux entraînements (dont un ce mercredi matin) intègrent la sélection. Où il ne manque que Valiente (libre de dénicher un autre projet) et Ibrahim Diallo, absent depuis désormais un an (face à Roda en juillet 2017) pour cause de blessure (genou) !
Emmanuel Thyssen