Van Avermaet : "Ce ne sera pas facile de remonter Nielsen"
Le champion olympique s’attend à ce que cela soit difficile face à Cort Nielsen, qui a augmenté son avance.
- Publié le 06-05-2018 à 12h09
- Mis à jour le 06-05-2018 à 12h11
Le champion olympique s’attend à ce que cela soit difficile face à Cort Nielsen, qui a augmenté son avance. Greg Van Avermaet s’est glissé dans le sprint de la troisième étape, ce samedi, à Scarborough, où le jeune Allemand Max Walscheid s’est imposé. Le Belge a fini à quelques longueurs de son rival Magnus Cort Nielsen, qui s’est classé deuxième, tandis que GVA a fini huitième.
"C’est dommage qu’il soit parvenu à prendre six secondes de bonifications, il augmente son avance au classement général", commente le champion olympique, tout en décontractant les jambes lors de sa séance de rouleaux, effectuée à même la digue de cette cité balnéaire anglaise.
Le Danois dispose désormais d’une avance de dix secondes au classement général avant l’ultime étape de ce dimanche. "Ce ne sera pas facile de remonter Magnus Cort Nielsen, il est costaud, et le parcours de cette dernière étape sera vraiment corsé", poursuit Greg Van Avermaet. "Comme je ne suis pas dans ma meilleure forme, je verrai ce que je peux faire. Mais je fais toujours partie des meilleurs de cette épreuve. Et je suis avec une solide équipe BMC, avec notamment Brent Bookwalter."
Qui a essayé de mettre en difficulté le leader, en attaquant dans le final. "Nous avons tenté de durcir cette étape, mais le sprint a été inévitable", continue Greg Van Avermaet. "Comme je me sentais bien dans le final, j’ai tenté de me placer, mais je ne suis pas un spécialiste de ce genre de sprint. Pour ce dimanche, nous devrons la jouer collective pour tenter de mettre en difficulté Cort Nielsen, qui est le candidat le plus sérieux pour la victoire finale. Avec Brent, nous sommes bien placés, nous devrons essayer de profiter de notre supériorité numérique. Ce n’est pas une course World Tour, c’est donc beaucoup plus ouvert, moins contrôlé. Et je dois dire que c’est assez plaisant de retrouver parfois ce genre d’épreuve. Ici, quand cela accélère, cela explose un peu partout. En World Tour, quand cela accélère comme ça, tu n’as alors que deux lâchés… Il reste des possibilités, même si tout le monde attend que je bouge."