La petite reine retrouve la Chine pour terminer la saison
- Publié le 18-10-2017 à 18h16
- Mis à jour le 18-10-2017 à 18h17
Trois ans après le Tour de Pékin, le WorldTour revient dans d’autres conditions dans l’Empire du Milieu. Cette fois, c’est promis, c’est la der des der. Le Tour de Guangxi, nouvelle épreuve à étapes chinoise, va clore la saison 2017, de ce jeudi 19 au mardi 24. La course est d’emblée reprise au World Tour.
Il faut dire que son organisateur, la très ambitieuse société Wanda Sports (filiale du Wanda Group), n’est pas n’importe qui en Asie et même dans le monde des loisirs (tourisme, cinéma, hôtellerie) et du sport. Ainsi, elle possède déjà les licences des principaux triathlons, comme l’Ironman, ou 20 % des actions de l’Atlético Madrid. Son créateur, Wang Jianlin, 62 ans, disposerait d’une fortune personnelle estimée de 30 milliards de dollars. On lui a déjà prêté le désir de racheter un jour les principales courses, y compris celles d’ASO, ou équipes du WorldTour…
Seize de ces dix-huit formations de l’élite seront présentes en Asie. Seules les deux françaises, FDJ et Ag2R, ont décliné l’invitation puisque ces équipes n’ont pas l’obligation mais le choix de participer aux dix courses ajoutées au calendrier WorldTour cette année. Caja Rural et Nippo Vini Fantini complètent l’affiche.
Trois ans après le Tour de Pékin, qui avait connu quatre éditions dont la dernière enlevée en 2014 par Philippe Gilbert, le cyclisme de haut niveau revient donc en Asie, et spécifiquement en Chine. Cette fois, c’est dans la région autonome de Guangxi, dans le Sud de la République populaire, qu’a lieu la course.
Le tracé de cette première édition est plutôt léger, avec trois premières étapes favorables aux routiers sprinters, suivies d’une quatrième qui se finira au sommet d’une côte de trois kilomètres, à Nongla. L’étape qui devrait le plus influencer le classement final de l’épreuve est la cinquième, lundi prochain, entre Liuzhou et Guilin.
Quatre montées, dont le sommet de la dernière est situé à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée, apportent à l’étape un dénivelé total de 2.479 mètres, ce qui n’est pas exceptionnel pour une distance de 212 km. Enfin, la dernière étape recense, elle, deux montées de deuxième catégorie, aux deux tiers de l’étape. La victoire devrait donc se jouer entre les grimpeurs puncheurs présents qui pourront grappiller ça et là de précieuses secondes de bonifications. On songe à Julian Alaphilippe, Wout Poels, Wilco Kelderman, Mikel Landa, Bauke Mollema ou encore nos compatriotes Ben Hermans et Tim Wellens.