Stig Broeckx: des signes positifs
Gravement accidenté en mai, le coureur parvient à communiquer avec ses proches Dans cette année noire, tout le peloton garde en mémoire les drames de 2016. Avec la mort d’Antoine Demoitié, conséquence d’un accident survenu à Gand-Wevelgem, avec celle de Daan Myngheer, décédé suite à un problème cardiaque. Et avec la terrible chute de Stig Broeckx au Tour de Belgique.
- Publié le 12-12-2016 à 16h33
Gravement accidenté en mai, le coureur parvient à communiquer avec ses proches Dans cette année noire, tout le peloton garde en mémoire les drames de 2016. Avec la mort d’Antoine Demoitié, conséquence d’un accident survenu à Gand-Wevelgem, avec celle de Daan Myngheer, décédé suite à un problème cardiaque. Et avec la terrible chute de Stig Broeckx au Tour de Belgique.
Longtemps plongé dans le coma, dans quel état de santé se trouve-t-il actuellement ? “Il n’est plus dans le coma, et il fait beaucoup d’efforts pour évoluer”, répond Servaas Bingé, le médecin de l’équipe belge. “Ce sont des signaux très positifs. Surtout quand on voit d’où on vient. Il est dans une situation qu’on n’espérait pas au printemps, après son terrible choc”.
Mais le staff resteprudent concernant la diffusion de cette nouvelle. “Nous ne savons pas comment il va continuer à évoluer”, poursuit le médecin. “Il n’est pas encore un homme en bonne santé, il n’est pas comme celui qu’on a connu avant. Mais il parvient à communiquer un peu avec ses proches. À dire quelques mots. Pas encore des phrases complètes. Il y a des interactions. Il reconnaît ses coéquipiers qui viennent lui rendre visite. Il sait aussi commencer à avaler, à manger. Et à faire quelques exercices de kiné, comme du vélo de revalidation. C’est très positif. Il travaille dur. Il dort d’ailleurs beaucoup après ses séances”.
Mais il faut encore se montrer patient. Et prudent. “On ne peut pas définir comment il va évoluer, jusqu’à quel point”, termine le médecin. “Selon ce que la médecine sait dans ce cas de figure, il peut continuer à progresser pendant quatre ou cinq ans avant une stabilisation définitive. Mais il n’est plus dans le coma, il a récemment fait beaucoup de progrès. Je le répète, c’est positif.”
Toute l’équipe est régulièrement informée de l’évolution de son état de santé. Et continue à le soutenir.