Le Débrief: le Brussels, qui jouera Ostende en playoffs, n’est pas apparu totalement concerné (74-84)
Le Top, le Flop, le Facteur X, le chiffre et la leçon à retenir, voici notre analyse du match.
- Publié le 13-05-2018 à 19h25
- Mis à jour le 13-05-2018 à 19h27
Le Top, le Flop, le Facteur X, le chiffre et la leçon à retenir, voici notre analyse du match.
Dominé au rebond vendredi, Liège avait retenu la leçon et a équilibré les échanges. L’équipe de Laurent Costantiello a ajouté un peu plus de réussite à distance que le Brussels. Elle a surtout fait preuve de davantage d’abnégation. C’est l’équipe qui voulait le plus la victoire qui a emporté la mise. Démobilisé, Liège Basket s’est montré plus concerné et a mené tout du long. Le Brussels, qui pouvait rêver de la septième place, n’a pas assumé son statut.
Le Top : Terry Deroover
> 13 points, 3 rebonds , 2 assists
On aurait pu citer la régularité de Bojovic (18 points) mais le Bruxellois de Liège Basket a fait mal à chacune de ses montées au jeu. Un peu éteint en première mi-temps, sa clairvoyance et son sens du rythme ont mis son équipe sur de bons rails lors des vingt dernières minutes. Avec l’explosif Jordan (15 points), Deroover a dominé la distribution bruxelloise. Dans une rencontre sans éclat, Deroover aura accompli son job avec application.
Le Flop : les pertes de balle
> 27
13 pour le Brussels, 14 pour Liège
Les pertes de balle ont nui à la qualité du spectacle, chaque observateur de la rencontre vous le dira. Entre distraction, hésitation et passes à l’aveugle, les dix acteurs ont souvent confondu vitesse et précipitation.
Le Facteur X : le banc liégeois
> 32 points, 10 rebonds
Les réservistes liégeois ont apporté 10 unités de plus que leurs homologues bruxellois. Dix points, c’est aussi l’écart final (74-84). Surgi du banc bruxellois, Lichodzijewski a presque ramené à lui seul le radeau bruxellois au second quart. Son impact et son influence ont été moins importants par la suite.
Le chiffre
> 2
Soit le nombre de fautes d’équipe que le Brussels avait contre lui à la 38e (69-80). Curieusement, malgré les demandes de leur coach, les Bruxellois ne se rueront pas sur l’adversaire pour interrompre le chrono. Les fautes surviendront plus tard, quand Liège avait course gagnée.
La leçon à retenir
Il y a très peu de leçons à retenir de cette rencontre de faible facture. Celui qui désirait le plus la victoire l’a remporté. Après son succès de vendredi, face à un adversaire démobilisé de surcroît, le Brussels s’est peut-être senti plus beau qu’il n’était. Liège a joué sa carte à fond et mérite son succès. Le Brussels ne devra pas négliger son double affrontement face à Louvain. Car l’adversaire d’après, ce sera le BCO. Une autre paire de manches…