Cyclisme: le PCW n'existera plus, Pieterarens cherche une solution
Le club du VC Ardennes ne sera plus lié, l’an prochain, à la formation continentale T Palm-Pôle continental wallon. Si l’avenir du VCA est assuré pour les trois prochaines années (avec le retour d’une équipe pour élites et espoirs), il n’en est rien pour le PCW.
- Publié le 04-10-2018 à 10h52
- Mis à jour le 04-10-2018 à 10h54
Le PCW n’existera plus l’an prochain mais sa cheville ouvrière veut rebondir Le club du VC Ardennes ne sera plus lié, l’an prochain, à la formation continentale T Palm-Pôle continental wallon. Si l’avenir du VCA est assuré pour les trois prochaines années (avec le retour d’une équipe pour élites et espoirs), il n’en est rien pour le PCW.
"C’est la fin du Pôle continental wallon, tout simplement", commente Pascal Pieterarens, qui en a été la cheville ouvrière durant de longues années. "Ce qui ne veut pas dire que j’arrête. Je cherche une solution. J’ai plusieurs pistes, des alliances avec d’autres personnes. Il se peut que cela aboutisse. Ou pas. Tout est, comme toujours, une question de budget. Mais on va se battre pour continuer, sous une autre formule."
Après avoir été un peu sur le déclin ces dernières saisons, T Palm-PCW avait bien rebondi cette année. En allant chercher des coureurs étrangers qui ont cumulé les résultats. "Depuis l’apparition des équipes d’Yves Vanassche, les meilleurs coureurs wallons allaient dans ses formations, avec la perspective d’un contrat que nous ne pouvions pas offrir", continue Pascal Pieterarens. "Nous, nous pouvions offrir un programme. C’est notre marque de fabrique, qui a bien fonctionné à nos débuts pour les Wallons, notamment quand nous étions dans la base de la pyramide de Lotto, avec les Jong Vlaanderen en Flandres et le PCW en Wallonie. Cela fonctionnait moins ces dernières années, mais ce programme intéressait de nombreux coureurs, notamment étrangers. Qui ont renforcé notre équipe cette année. Ce programme attire d’ailleurs toujours, j’ai encore de nombreuses demandes venues de tous les coins du monde…"
Mais il ne peut pour l’instant rien garantir pour 2019. "Nous aimerions continuer, poursuivre ce que nous avons mis en place, profiter de notre réputation et de nos bons contacts avec les organisateurs de course pour toujours avoir un bon programme", termine Pascal Pieterarens. "On va se battre pour y arriver."
“Nous n’avons pas à rougir”
Cela fait quarante ans qu’il est dans le vélo, Pascal Pieterarens. Après avoir été coureur, après avoir suivi Sébastien Demarbaix, après avoir été au Pesant Club liégeois, il a intégré le VC Ardennes et puis le Pôle continental wallon dès la création de cette équipe. “Nous n’avons pas à rougir de ce que nous avons réalisé avec cette formation qui a été la première continentale wallonne”, explique-t-il. “De nombreux coureurs sont passés par chez nous avant de signer chez les pros. Comme Kevyn Ista, Sebastien Delfosse, Kevin Van Melsen ou Tom Dernies qui étaient encore pros cette saison, comme le regretté Antoine Demoitié, mais aussi de nombreux autres, comme Boris Dron, Edwig Cammaerts, Benjamin Gourgue, Jonathan Breyne, Gilles Devillers, Christophe Prémont, Gil Suray, Olivier Chevalier, Gaëtan Pons et j’en oublie…”