Eupen: Amani Lazare, la résurrection ?

L’année de la confirmation est, à l’image du parcours du club, complexe. Dès lors, quel visage va nous montrer le milieu de terrain créatif d’1,72 m lors de l’exercice entamé dimanche à Bruges lors de sa montée au jeu à la pause ?

"La consigne principale était d’amener un maximum de ballons vers l’avant. J’avais pu m’échauffer correctement déjà en première période et analyser le jeu. Car il me fallait rentrer dans le match directement si je voulais être en mesure d’apporter un plus à mon équipe."

Cette plus-value , il l’a amenée. Avec quelques accélérations et quelques ballons bien dosés permettant aux Pandas de réagir après avoir sombré.

"Cette montée au jeu était évidemment importante à titre personnel. Mais je ne suis pas monté avec une mentalité négative. Le coach connaît mes qualités et il m’a donné ma chance."

De quoi songer à un renouveau pour le numéro 8 eupenois, qui pourrait profiter de la suspension de Mulumba pour commencer contre Charleroi ?

"La volonté de tout joueur est de parvenir à améliorer le jeu de son équipe et à signer de bonnes prestations. Mais, même si je suis bien rentré en Venise du Nord, cela ne signifie rien pour l’avenir. Je dois juste continuer à travailler afin d’être perpétuellement à mon meilleur niveau."

Car, si Claude Makelele réclame des renforts (en défense et en attaque), l’Alliance aura besoin de toutes ses forces vives afin de réussir son objectif de maintien. La prestation brugeoise a prouvé les lacunes de la formation germanophone.

"Céder à l’inquiétude n’est pas indiqué", assure Amani Lazare. "Oui, Bruges inscrit cinq buts, mais il y a tout de même deux penalties dedans. Puis, notre premier hôte de la saison est champion en titre et candidat à sa succession. Paniquer après un match chez un cador n’a rien de raisonnable."

Et croire en la résurrection de Lazare, est-ce raisonnable ?