Van Uytvanck face à la numéro 1: "Barty ? Ma favorite"
Alison Van Uytvanck va défier la première joueuse au monde.
- Publié le 03-07-2019 à 08h08
- Mis à jour le 03-07-2019 à 08h13
Alison Van Uytvanck va défier la première joueuse au monde. Alison Van Uytvanck n’est pas arrivée à Wimbledon avec un moral au beau fixe. Mais elle a su passer outre mardi pour se défaire de l’ex-n°1 mondiale Svetlana Kuznetsova (6-4, 4-6, 6-2). En tête 6-4, 4-1, elle a ensuite encaissé six jeux de suite pour se retrouver menée 1-0 break dans la manche décisive. Mais c’est là qu’elle a su se faire violence pour se révolter et aller chercher le match.
"J’ai essayé de jouer de manière plus agressive en début de 3e set mais c’est difficile car les terrains sont hyper lents, a confié la 58e mondiale. Mentalement, c’est une belle victoire car ce n’était pas facile de me retrouver au 3e set. Mais il fallait oublier ce 2e set et repartir dans le 3e en donnant tout, je l’ai fait et ça fait du bien."
Et ça le sera encore plus au prochain tour face à la n°1 mondiale Ashleigh Barty, la grande joueuse en forme du moment.
"Sur le court 2, s’il vous plaît !", lance Van Uytvanck avec le sourire en souvenir de sa performance de l’an passé face à Garbine Muguruza sur ce court. Mais ce match de gala a de fortes chances de se retrouver sur le central.
"Elle aime beaucoup cette surface, c’est ma joueuse favorite. Cela va être difficile : elle est très en confiance, a beaucoup de victoires dans les jambes. Elle joue très bien, mais je n’ai rien à perdre. Je vais essayer de tout lâcher. Il faudra essayer de montrer la même chose dans l’attitude que face à Garbine Muguruza l’an passé. Le central de Wimbledon évidemment me fait rêver, car c’est mon tournoi favori."
Peut-on aller sur un tel match sans pression ? La huitième de finaliste 2018 sourit : "Non. Tu veux toujours bien jouer, tu veux toujours gagner. Il n’y a pas de pression sur moi mais quand tu joues sur un grand court, tu veux toujours montrer quelque chose et c’est ce qui donne un peu de pression, c’est normal."