Steve Darcis dans la peau du revenant: "Il y a un monde entre les entraînements et la compétition"
Steve Darcis, 34 ans, s’envole, ce mercredi, pour l’Inde où il disputera, la semaine prochaine, le tournoi ATP 250 de Pune.
- Publié le 26-12-2018 à 07h26
- Mis à jour le 26-12-2018 à 07h43
Steve Darcis, 34 ans, s’envole, ce mercredi, pour l’Inde où il disputera, la semaine prochaine, le tournoi ATP 250 de Pune.
Ce sera son grand retour à la compétition après une année de galère, marquée par une grave blessure au coude. Le Liégeois, qui sort d’un dernier stage de préparation avec l’équipe de Hope and Spirit à Abu Dhabi, sait que le défi s’annonce difficile. Mais il va tout faire pour le relever. De passage à Liège pour fêter Noël en famille, il évoque son improbable come-back.
Dans quel état d’esprit abordez-vous la nouvelle saison ? "J’ai évidemment hâte de reprendre la compétition. Elle m’a manqué. Je suis donc ultra-motivé. Voilà d’un an que je n’ai pas disputé le moindre tournoi officiel. Mes sensations sont bonnes. Cette douleur au coude, qui m’a causé tant de soucis, a complètement disparu. C’est plutôt rassurant. Je me suis entraîné sans problème ces dernières semaines, notamment la semaine dernière à Abu Dhabi où j’ai tout donné. Maintenant, je suis conscient que ce ne sera pas facile. Il y a un monde entre les entraînements et les tournois de haut niveau. Il me faudra faire preuve de patience."
Quels sont vos objectifs à court et moyen terme ? "Je pars forcément un peu dans l’inconnu, notamment au niveau physique. On va d’abord voir si le corps tient. Il va falloir aussi que je retrouve mes marques. Mon classement protégé va me permettre d’intégrer le tableau final de plusieurs gros tournois, comme l’Open d’Australie. Parallèlement, j’espère recevoir quelques wild-cards. Si tout se passe bien, cela me permettra de gravir les échelons dans le ranking. Mais je ne me fixe aucun objectif immédiat. C’est trop aléatoire. Je vais tout faire pour réussir mon retour. Je sais que certaines mauvaises langues prétendent que je reprends du service juste pour gagner de l’argent facile dans les grands tournois grâce à mon classement protégé. C’est faux. J’ai 34 ans. Mais j’espère poursuivre ma carrière le plus longtemps possible. C’est pour ça que je me suis battu, avec tout mon staff, depuis un an !"
Le cas échéant, êtes-vous partant pour le match préliminaire de Coupe Davis au Brésil début février ? "J’en ai encore parlé lundi avec le capitaine Johan Van Herck. En fait, je n’ai pas encore pris de décision définitive. Il faudra peser rapidement le pour et le contre. À ce stade, je ne sais pas où j’en suis exactement. Mais n’est pas du tout sûr que je sois déjà prêt pour un tel challenge. Et puis, il est évident que le nouveau format de la compétition me plaît moins que l’ancien. Ce sera un gros moins à l’heure du choix."
On parle pourtant de vous comme futur capitaine… "Oui, je sais. Ce poste m’a toujours tenté. Ce serait un honneur. Mais, là aussi, c’est prématuré. Pour l’instant, je suis toujours dans la peau du joueur. Ma priorité, c’est de retrouver un bon niveau sur le court."