Roland-Garros: de Federer à Goffin, notre sélection des matches à suivre ce dimanche

Chaque jour durant la quinzaine, nous sélectionnons une liste de matches valant le coup d'oeil. Au programme de cette première journée, le retour de Federer et l'entrée en lice des Belges.

Th. V.
Roland-Garros: entre Federer et Goffin, notre sélection des matches à suivre ce dimanche
©BELGA

Chaque jour durant la quinzaine, nous sélectionnons une liste de matches valant le coup d'oeil. Au programme de cette première journée, le retour de Federer et l'entrée en lice des Belges.

  • Fabbiano – Cilic (11h)

La journée de dimanche démarre avec un Thomas Fabbiano (Ita) qui défie sur le court Suzanne Lenglen Marin Cilic. Le Croate, tête de série n°11, a disparu de la circulation à cause… de la finale de Coupe Davis. A la suite de ce titre, il n’a pu préparer la saison à cause d’une douleur au genou. D’ailleurs, il a décalé son retour. Après Melbourne, il a connu une rechute qui a ruiné toute sa tournée américaine et sa saison sur terre battue. A Madrid, Cilic est revenu, mais a déclaré forfait avant son quart contre Djokovic. Il manque de repère et de confiance. Fabbiano a peut-être un bon coup à jouer.

  • Tsitsipas – Marterer (vers 13h)

Sur le court Philippe Chatrier, Stefanos Tsitsipas sera chaudement attendu. Le gamin venu de Grèce est déjà la coqueluche du public alors qu’il n’a encore rien fait à Roland Garros. A 20 ans, Tsitsipas a déjà disputé trois Roland Garros, mais il n’a remporté qu’un seul match en 3 éditions. Son statut a fortement changé en 12 mois, mais les jeunes doivent toujours supporter les attentes sur un major. Sur terre battue, Marterer a tenté sa chance à l’ATP 250 de Munich et perdu au premier tour. Il a disputé deux autres Challengers.

  • Sonego – Federer (vers 16h)

La légende est attendue par toute la planète. Le malheureux Italien Sonego ne recevra pas beaucoup d’attention de la part du public. Après avoir manqué les 3 dernières éditions, Federer a accepté de remettre Roland Garros à son calendrier. Le Suisse a réussi sa préparation sur terre battue. Malgré un forfait à Rome, son corps a tenu le choc. Il ne devrait pas s’époumoner face à un Italien qui avait commencé en force à Monte Carlo (quart de finale) avant de rentrer dans le rang : défaites au premier tour à Munich, Rome et Genève.

  • Goffin – Berankis (vers 18h)

Il sera alors temps de se soucier des Belges. Le premier à entrer en piste n’est autre que David Goffin sur le tout nouveau court Simonne Mathieu. Il doit passer un examen de Lituanien face à Ricardas Berankis. Le Lituanien n’est pas un amoureux de Roland Garros. En cinq apparitions, il n’a toujours pas remporté le moindre match dans le grand tableau. Berankis est surtout un expert sur dur. D’ailleurs, il n’a pas disputé le moindre tournoi sur terre battue cette année ! Il y a deux semaines, il jouait le Challenger de Dusan sur dur. Il n’a pas oublié qu’il avait battu Goffin à Doha lors de la première semaine de la saison. Le Lituanien Ricardas Berankis l’avait battu 3-6, 6-4, 7-6 (4). “J’avais perdu contre lui lors de notre dernier affrontement. Il prend la balle tôt. C’est un petit gabarit. La terre battue n’est pas la surface qui correspond le mieux à son jeu. Il propose un jeu agressif qui peut l’amener à commettre des fautes. Moi, je devrai le sortir de sa zone de confort.”

  • Sorribes Tormo – Van Uytvanck (vers 18h)

Alison Van Uytvanck a hérité d’une fille qui n’a jamais gagné un match dans le grand tableau de Roland Garros. Elle a d’ailleurs manqué les deux dernières éditions alors qu’elle a perdu au premier tour en 2016 et 2017. Nous avons rencontré Ali après son dernier entraînement.“Je me sens bien. J’avais renoncé à Rome à cause d’une douleur au coude et à l’épaule, mais ce break m’a fait du bien. Je suis arrivé samedi dernier pour accompagner Greet (Minnen) en qualif. Je suis fière d’elle. Elle a atteint le 3e tour des qualifs dès sa première apparition en Grand Chelem. Elle aurait signé des deux mains pour un tel résultat avant de venir à Paris. Quant à moi, j’ai bénéficié d’un tirage qui aurait pu être meilleur et pire. On veut toujours jouer plus de matches de préparation, mais j’ai quand même atteint la demi-finale à Rabat. Je ne me mets pas trop de pression. Je donnerai tout ce que j’ai. Roland Garros a beaucoup changé et dans le bon sens. Quand j’ai atteint les quarts de finale il y a 4 ans, tout était si différent. Les terrains sont de meilleure qualité. Ce quart reste un excellent souvenir, mais je n’y pense à chaque fois que j’arrive sur le site.”

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