Retour sur terre pour l’armada

Avec la retraite de David Ferrer cette semaine à Madrid, le déclin annoncé de Rafael Nadal et une relève qui tarde à éclore, le tennis espagnol traverse une période difficile.

David Ferrer, from Spain, is lifted up by friends during a ceremony for his retirement as a professional tennis player during the Madrid Open tennis tournament, Wednesday, May 8, 2019, in Madrid, Spain. (AP Photo/Andrea Comas)
David Ferrer, from Spain, is lifted up by friends during a ceremony for his retirement as a professional tennis player during the Madrid Open tennis tournament, Wednesday, May 8, 2019, in Madrid, Spain. (AP Photo/Andrea Comas) ©AP

Avec la retraite de David Ferrer cette semaine à Madrid, le déclin annoncé de Rafael Nadal et une relève qui tarde à éclore, le tennis espagnol traverse une période difficile.

Si dominateur durant de longues années, le tennis masculin espagnol traverse une crise inquiétante. Certaines statistiques valent mieux que de longs discours : à ce stade de la saison, seul Roberto Bautista Agut a réussi à soulever un trophée sur le circuit ATP. C’était à Doha, en janvier. Depuis, rien, nada. Même le grand Rafael Nadal court toujours derrière sa première victoire de l’année !Depuis le début des années 2000, l’armada a collectionné les titres à un rythme effréné. Rafael Nadal a, bien sûr, fait exploser les compteurs avec, à ce jour, 17 sacres en Grand Chelem. Mais, au tableau d’honneur des plus grands tournois, on retrouve aussi les noms d’Alex Corretja, de Carlos Moya et de Juan-Carlos Ferrero, tous lauréats d’épreuves majeures. Et faut-il rappeler que l’Espagne a remporté cinq Coupes Davis (2000, 2004, 2008, 2009 et 2011) en l’espace de douze ans !

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