Quelles leçons tirer de la semaine de folie de David Goffin à Cincinnati?

Pour atteindre cette première finale historique en Masters 1000, David Goffin a profité d’un incroyable concours de circonstances. Ce qui n’enlève rien à son mérite…

Pierre Vangrootloon

Pour atteindre cette première finale historique en Masters 1000, David Goffin a profité d’un incroyable concours de circonstances. Ce qui n’enlève rien à son mérite… Les astres étaient alignés et la chance sourit aux audacieux. Voilà deux dictons qui caractérisent parfaitement la semaine surréaliste vécue par David Goffin du côté de l’Ohio, même si elle s'est clôturée par une défaite contre Medvedev en finale. Dieu sait que sur ce type d’événement, il est rare de profiter d’un tel tableau jusqu’au dernier acte. Après tout, ce n’est pas pour rien si les Masters 1000 se révèlent les tournois les plus prestigieux après les quatre levées du Grand Chelem et le Masters en fin d’année. Parvenir au dernier stade d’un M1000, c’est donc l’un des plus grands moments de la carrière de notre champion, déjà éminemment riche. À ce jour, sa plus belle finale reste celle du Masters 2017, où, au terme d’un parcours diabolique - battant Nadal et Federer-, il dut abandonner le trophée au prodige bulgare Grigor Dimitrov. Le moment le plus fort de sa carrière sans doute mais au cours d’un tournoi fermé et réservé aux huit meilleurs joueurs de la planète. Idem pour ses deux finales de prestige en Coupe Davis (perdues contre la Grande-Bretagne d’Andy Murray en 2015 et la France de Yannick Noah en 2017), qui reposent sur un collectif et sont difficilement comparables. À Cincinnati, il a brillé dans un tableau « classique » où il faut gravir les échelons (6 au total) pour être sacré. Alors, quelles leçons retenir de cette session magique dans l’Ohio et qu’attendre pour le futur ?

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...