Nadal, la terre est à ses pieds

Rafael Nadal compte 18 titres du Grand Chelem à son palmarès. Il n’est plus qu’à deux longueurs de Roger Federer.

Si on avait dit à Bjorn Borg, lorsqu’il remporta son sixième titre à Roland-Garros en 1981, qu’un joueur ferait, un jour, deux fois mieux, le Suédois ne l’aurait sans doute pas cru. Et pourtant Rafael Nadal compte bel et bien, aujourd’hui, douze Coupes des Mousquetaires sur sa cheminée. C’est tout simplement hallucinant.

On se gardera de comparer des pommes et des poires. Et de mélanger les sports et les époques. Mais il est évidemment que ces douze sacres font désormais partie de l’histoire du tennis et, même, du sport. Et qu’ils récompensent le meilleur joueur de l’histoire sur terre battue.

L’exploit est d’autant plus remarquable que, cette année, le Majorquin était arrivé à Paris avec plein de doutes dans ses bagages. Ses prestations à Monte-Carlo, Barcelone et Madrid n’avaient pas été convaincantes. Son corps, martyrisé par les défis, semblait plus fragile que jamais. Mais, porté par l’envie, il a réussi à exorciser tous ses démons et à hisser, à nouveau, son jeu vers les plus hauts sommets. Le voici désormais à la tête de 18 sacres en Grand Chelem, à deux petites longueurs de son éternel rival Roger Federer. Décidément, les deux champions, unis comme les cordes d’une raquette en or, sont destinés à écrire jusqu’au bout l’histoire du sport.