Medvedev, futur adversaire de Goffin: “Beaucoup de choses dépendent de lui”
A 22 ans, Daniil Medvedev (1,98m) ne cesse de progresser. 19e mondial en ce moment, titré trois fois l’an passé, finaliste à Brisbane cette année, il promet d’être un adversaire plus que coriace au troisième tour pour David Goffin.
- Publié le 17-01-2019 à 17h07
A 22 ans, Daniil Medvedev (1,98m) ne cesse de progresser. 19e mondial en ce moment, titré trois fois l’an passé, finaliste à Brisbane cette année, il promet d’être un adversaire plus que coriace au troisième tour pour David Goffin. Interview.
Comment voyez-vous ce troisième tour face à David Goffin que vous n’avez encore jamais affronté ?
On a fait quelques entraînements mais ça doit faire un an et demi. Beaucoup dépend de lui aussi, je ne sais pas dans quelle forme il est mais il a gagné deux matches en battant Copil, c’est pas mal. Je dois bien me préparer, bien jouer pour avoir mes chances. C’est un top joueur, qui a été Top 10 et qui a joué à un niveau incroyable.
Vous avez beaucoup progressé l’an dernier, vous confirmez en ce début de saison : dans quels domaines êtes-vous désormais plus fort ?
Je suis plus solide, physiquement et dans le jeu. Sur ce deuxième tour, je n’ai commis que sept fautes directes, c’est incroyable. C’est ma force.
Vous avez un jeu naturellement plus agressif que Goffin : la clé sera de dicter le jeu ?
Normalement oui. Mais il est quand même très agressif, sait courir, c’est un joueur complet. Le service n’est pas sa force mais il sait servir. Beaucoup de choses dépendent de lui mais après moi je vais essayer d’imposer mon jeu et on va voir si ça va marcher.
On ne parlait pas forcément beaucoup de vous il y a trois ou quatre ans : comment avez-vous fait votre trou ?
J’ai juste progressé. Je n’étais pas mal en juniors mais le tennis n’était pas ma priorité : je me disais que les qualités naturelles suffisaient. Après petit à petit quand j’ai commencé à m’entraîner en France je me suis rendu compte la première année que c’était impossible pour moi car je n’avais jamais travaillé avec autant d’intensité. Même si ce que je fais moi c’est cinquante fois moins que ce que d’autres font en Espagne. J’ai progressé partout, dans mon tennis, dans mon mental, dans mon jeu, dans mon professionnalisme et ça donne des résultats.
Les conditions de jeu vous conviennent à Melbourne cette année ?
On ne peut pas dire que j’adore les courts car ils sont tous différents. Je ne me sentais pas bien avant le tournoi mais finalement en match je veux juste gagner, je me fous des conditions.
On vous appelle The Bear, l’ours : pourquoi ?
Parce que mon nom de famille, Medved, ça veut dire ours (sourire).