Le match de la nuit: hâte de revoir le dieu grec
Le tombeur de Federer, le Grec Stefanos Tsitsipas (14e) affrontera le coriace Espagnol Roberto Bautista Agut (22e).
- Publié le 21-01-2019 à 18h30
- Mis à jour le 21-01-2019 à 18h31
Le tombeur de Federer, le Grec Stefanos Tsitsipas (14e) affrontera le coriace Espagnol Roberto Bautista Agut (22e).
Stefanos Tsitsipas (Gre) - Roberto Bautista Agut (Esp), à 2h30
Sur papier, ce match devait opposer Marin CIlic (Cro/n°6) à Roger Federer (Sui/n°3), soitles deux finalistes de l'édition 2018 à Melbourne Park. C'est dire si Stefanos Tsitsipas et Roberto Bautista Agut, qui ont éliminé les deux finalistes au tour précédent sont de solides joueurs.
Protégé par Patrick Mouratoglou, Tsitsipas est pointé comme le futur numéro un mondial. Pour la première fois, ce Grec au toucher génial jouera un quart de finale en Grand Chelem.
Dans son parcours, Anvers a joué un rôle important. C'est en Belgique qu'il a signé un beau parcours en 2017 qui lui a permis d'être le premier Grec à entrer dans le Top 100 ATP. C'est en 2018 qu'il a crevé l'écran. Toronto a été sa semaine de gloire. Lors de ce Masters 1000, il s'est offert des victoires de prestige contre 3 joueurs du Top 10: Djokovic, Zverev et Anderson.
La pression, il est capable de la gérer. Il manque encore de bagage en Grand Chelem, mais son jeu est si complet qu'il ne fait aucun doute qu'il est appelé à jouer de grandes finales. Chouchou du public, il a commis le crime de sortir la légende Roger Federer avec classe. A Melbourne, il est soutenu par le public. "Melbourne est la ville avec la troisième plus grosse communauté grecque après Athènes et Salonique", analyse Tsitsipas dans les colonnes du Guardian.
Son caractère fougueux en fait un personnage attachant qui achève de séduire par son jeu très complet. Il sait qu'il a hérité d'un adversaire à sa portée en quart de finale même si l'Espagnol Roberto Bautista Agut est un coriace.
Sa mère, Julia Apostoli a atteint en 1990 la 194e place mondiale. Son père, Sergueï Salnikov a été sélectionné à 20 reprises dans l’équipe de football de l’Union soviétique. Une équipe avec laquelle le grand-père de Stefanos Tsitsipas a obtenu la médaille d’or aux JO de 1956 à… Melbourne.
En 2019, Melbourne n'offrira pas de médaille, mais la gloire pour le vainqueur de ce match entre Tsitsipas et Bautista. En effet, le vainqueur devrait se frotter à Rafael Nadal s'il bat Frances Tiafoe. Tel est le prix à payer pour jouer la finale dimanche.