Le David de 2019 n’est plus si loin de la bête de match de fin 2017
Un commentaire de Thibaut Vinel.
- Publié le 23-06-2019 à 20h14
- Mis à jour le 24-06-2019 à 10h24
Un commentaire de Thibaut Vinel.
Ne tombons pas dans l’extrême inverse en un claquement de doigts. David Goffin n’est pas devenu en une semaine une machine à tout gagner.
Avec l’aide de Thomas Johansson, il a retrouvé les bases de son jeu en quelques mois, ce qui est assez rapide. À deux, ils ont remis tout à plat pour repartir de l’ADN du jeu du Liégeois. Des fragments de progrès avaient été perceptibles à Estoril et à Rome. Roland-Garros avait mis en lumière que David avait retrouvé le sourire sur le terrain. On regrettait déjà la fin de la saison sur terre battue. Mais, le gazon a confirmé que le David de 2019 n’est plus si loin de la bête de match de fin 2017.
Rosmalen et surtout Halle ont remis Goffin dans la course au top 15 voire top 10 en fonction des circonstances. Seul hic, le circuit d’aujourd’hui, qui oscille entre le Big Three et la Next Gen, est encore plus solide. David a sa place parmi les meilleurs, mais il reste en phase de construction avec des rechutes possibles. Pour le moment, le plus important, c’est qu’entre deux rechutes, il brille avec un jeu qui régale les puristes.