La 4e roue du Big Four, un honneur!
À force d’accueillir des papys sur le circuit, le risque grandissait de voir des joueurs clopin-clopant sur le terrain. Andy Murray n’est pourtant pas le doyen du circuit. À 31 ans, l’Écossais est à peine plus âgé que la moyenne du top 10 actuel (30 ans tout juste).
- Publié le 15-01-2019 à 07h06
- Mis à jour le 15-01-2019 à 07h07
À force d’accueillir des papys sur le circuit, le risque grandissait de voir des joueurs clopin-clopant sur le terrain. Andy Murray n’est pourtant pas le doyen du circuit. À 31 ans, l’Écossais est à peine plus âgé que la moyenne du top 10 actuel (30 ans tout juste).
Tous ont été victimes de blessures plus ou moins handicapantes. Le genou, le coude, l’épaule, autant d’articulations qui se transforment en talon d’Achille des joueurs pros qui s’éternisent. Mais certains bobos sont à éviter absolument. La hanche en fait partie. Aucun joueur n’a réussi à revenir au sommet de son art après une telle opération. Lleyton Hewitt avait encore duré, mais il a accepté son rôle d’anonyme au ranking. Andy Murray ne l’acceptera pas. Il a déjà prévenu qu’il ne supporterait plus longtemps de jouer diminué.
Rescapé du massacre de Dublane, sa destinée sportive est cruelle. En 2012, il semblait avoir fait le plus dur en remportant en quelques semaines la médaille d’or olympique dans son jardin anglais et son premier titre du Grand Chelem. Il venait de se hisser dans le Big Four sans pour autant atteindre l’aura de ses trois comparses : Federer, Nadal et Djokovic. Le tennis s’est alors nourri de duels homériques.
En 2016, Murray a même pris la première place mondiale au prix d’efforts colossaux. Certes, Nadal et Federer étaient sur la touche. Certes, Djokovic se demandait pourquoi il jouait au tennis. Mais Murray a pris la carrure du boss du circuit. Cela lui a coûté… une hanche et les dernières années de sa carrière.