L'autre regard: Thierry Van Cleemput, recalé à l’examen d’alchimie
À peine entamée et voilà donc déjà la collaboration entre Thierry Van Cleemput et Simona Halep terminée.
- Publié le 19-02-2019 à 15h17
- Mis à jour le 19-02-2019 à 15h18
À peine entamée et voilà donc déjà la collaboration entre Thierry Van Cleemput et Simona Halep terminée.
"Il n’y a pas d’alchimie entre nous", a tweeté la championne roumaine. Ah !, l’alchimie. Le Larousse en parle comme d’une science occulte centrée sur la recherche d’inspiration spirituelle capable d’opérer une transmutation de l’être. Vaste programme.
Et c’est vrai que, décryptée, cette définition colle parfaitement aux rapports subliminaux entre un coach et son élève. Le premier est censé apporter au second une sorte de supplément d’âme qui lui permettra d’élever son niveau, de se surpasser, de gagner.
Certes, dans le sport de haut niveau, l’entraîneur doit être un guide au niveau technique, tactique et physique. Il doit être le garant de la rigueur et de la discipline.
Mais, à un moment donné, c’est dans la tête que se fait la différence. Il n’a visiblement fallu que quelques jours à Halep et Van Cleemput pour comprendre que leur binôme n’était pas sur la même longueur d’onde. Que cette fameuse alchimie n’était pas au rendez-vous. Dans un sport individuel, le coach occupe une place essentielle.
C’est un mélange de conseiller, de surveillant, de grand frère, voire de papa. On se souvient des regards incessants de Justine Henin vers Carlos Rodriguez durant tous ses matchs. Ou de ceux de David Goffin vers Thierry Van Cleemput à chaque moment fort.
Avec Halep, le courant était trop alternatif et a généré un court-circuit WTA.