Johan Van Herck et son équipe en Coupe Davis: "David Goffin avait presque accepté"
Privé de Goffin, Darcis, Bemelmans et De Loore, Van Herck a opté pour une équipe B.
- Publié le 23-01-2019 à 07h23
- Mis à jour le 23-01-2019 à 10h03
Privé de Goffin, Darcis, Bemelmans et De Loore, Van Herck a opté pour une équipe B.
Avant de prendre l’avion vendredi pour Uberlândia où la Belgique affrontera le Brésil les 1 et 2 février en barrage de la première Coupe Davis, Johan Van Herck regardera encore les duels au sommet à l’Open d’Australie.
"Cette édition est passionnante car les jeunes comme Tsitsipas, De Minaur, Tiafoe, Khachanov… poussent pendant que les anciens comme Nadal et Djokovic résistent. Le niveau général est montré d’un cran."
Johan Van Herck vivra une quinzaine de folie dès dimanche où il tentera d’abord un exploit au Brésil avec son équipe de Coupe Davis avant de rentrer en vitesse à Liège pour passer son baptême en Fed Cup.
La Coupe Davis d’abord. Privé de David Goffin, Steve Darcis, Ruben Bemelmans et Joris De Loore, il a retenu une équipe B emmenée par Arthur De Greef et Kimmer Coppejans alors que le duo Sander Gillé et Joran Vliegen complète le noyau.
"C’est sûr que j’aurais aimé avoir plus de joueurs disponibles", commençait Johan Van Herck. "David Goffin n’était pas loin d’un accord, mais il a été refroidi par le déplacement, son état de forme et son corps. En plus, il vient de changer de coach. Nous avons pesé les avantages et inconvénients. Il aurait pu prendre du rythme en match", poursuit-il en insistant sur le fait qu’il ne se voyait pas succéder à Thierry Van Cleemput. "C’est à David qu’il faut poser la question. Moi, je n’y ai pas pensé. Je suis bien avec la Coupe Davis, la Fed Cup et Tennis Vlaanderen."
L’autre absent de marque fait également mal aux ambitions du pays. Steve Darcis a beaucoup hésité avant de décliner l’invitation. "Sa gestion de son corps et de son état de forme l’empêchait de se rendre au Brésil. S’il est déçu du changement de format, il ne ferme pas la porte définitivement."
Le capitaine a joué sur l’esprit d’équipe créé depuis 7 ans pour évacuer la déception du changement de format. "Je sais que tous mes gars aiment cet esprit d’équipe."
Il a déterré la hache de guerre avec Arthur De Greef qui avait critiqué la répartition des primes en 2017. "Cette histoire avait été réglée dès l’an passé. Je n’ai jamais eu un souci avec lui. J’ai toujours cru en ses qualités."
Le Bruxellois sera épaulé par un autre revenant, Kimmer Coppejans. "Je l’ai vu à plusieurs reprises en Challenger lorsque j’accompagnais Zizou Bergs. Il est sur le bon chemin, celui du retour à son meilleur niveau."
En double, Sander Gillé et Joran Vliegen ont trouvé grâce aux yeux du capitaine. "J’ai eu beaucoup de contacts avec eux. Pour eux, ce qui est compliqué, c’est de progresser au classement. S’ils veulent grimper, ils ont besoin de jouer des grands tournois. Pour jouer des grands tournois, il faut un bon classement. En Challenger, ils sont toujours obligés de gagner la finale pour prendre des points."
Vendredi, il s’envolera avec son staff et Arthur De Greef pour le Brésil. "Je suis convaincu que mon équipe présente les qualités nécessaires pour battre le Brésil."
Les Belges joueront leurs matchs en deux jours, ce qui permettra à Van Herck de revenir dès le dimanche 3 février pour préparer la semaine de Fed Cup qui démarre au même moment.