Garbiñe Muguruza, une latina girl à Courtrai
Lauréate de deux Grands Chelems, l’Espagnole est l’attraction du week-end.
- Publié le 18-04-2019 à 07h47
- Mis à jour le 18-04-2019 à 15h57
Lauréate de deux Grands Chelems, l’Espagnole est l’attraction du week-end.
L’armada espagnole a débarqué au grand complet à Courtrai. Même Garbiñe Muguruza, absente lors du tour précédent au Japon, a effectué le déplacement flandrien. "C’est la preuve du bon état d’esprit qui règne au sein de l’équipe et de l’importance que nous accordons à ce match" expliquait, hier, Anabel Medina, la capitaine de l’équipe.
Lauréate de deux tournois du Grand Chelem (Roland-Garros 2016 et Wimbledon 2017), Garbiñe Muguruza sera la grande attraction de ce barrage face à la Belgique. Certes, depuis deux ans, la sculpturale championne hispanique n’a pas réussi de grandes performances et a chuté au classement mondial (elle occupe actuellement la 19e place du ranking). Mais elle vient de remporter, pour la deuxième fois, le tournoi mexicain de Monterrey, en faisant le plein de confiance. "J’ai enfin retrouvé de bonnes sensations. C’est positif pour la suite de la saison" sourit-elle.
Née à Caracas d’un papa espagnol et d’une maman vénézuélienne, Garbiñe a fait ses classes à l’Académie de tennis de Sergi Bruguera, à Barcelone. Bénéficiant de la double nationalité, elle décida, en 2014, de défendre les couleurs de l’Espagne, tant en Fed Cup qu’aux Jeux olympiques. "C’était un choix très compliqué. J’ai les deux pays dans le sang et dans le cœur. On a pris la décision en famille après mûre réflexion…"
Avec son profil de top model (1,82 m sous la toise, 68 kg sur la balance) et ses allures de latina girl, la demoiselle ne passe pas inaperçue. C’est l’une des plus belles filles du circuit. "Ma maman était une excellente couturière. Si je n’avais pas opté pour une carrière de joueuse de tennis, j’aurais aimé travaillé dans la mode" confie-t-elle, très coquette.
Lorsqu’elle en a l’occasion - le temps d’un shooting pour un magazine people ou d’une soirée de gala - elle n’hésite d’ailleurs pas à échanger son uniforme de travail pour une tenue plus glamour. Elle avait ainsi enfilé sa plus belle robe pour aller danser avec… Roger Federer lors du dîner des champions de Wimbledon en 2017.
Et pourtant, malgré son sourire plein de charme, Garbiñe est toujours célibataire. Elle s’en amuse. "Les garçons, réveillez-vous !" a-t-elle même récemment lancé, le verbe teinté d’humour.
En vérité, pour l’heure, la Señorita privilégie sa carrière de joueuse professionnelle, toujours sous le regard de son coach français Samuel Sumyk. Entre le maître et l’élève, il y a souvent de la tension dans l’air. Des rumeurs de rupture courent régulièrement dans les coulisses du circuit. À Miami, l’an passé, les noms d’oiseaux ont carrément volé devant le micro ! Mais jusqu’à nouvel ordre, le binôme est toujours debout, pour le meilleur et pour le pire.
À Courtrai, ce week-end, Muguruza tentera d’aider l’Espagne à réintégrer le groupe mondial. À l’instar de ses camarades de l’équipe, elle aurait préféré que la rencontre se disputât sur terre battue, histoire de mieux préparer Roland-Garros, son tournoi favori. Mais elle a tenu à être présente.
Et quelque chose nous dit qu’elle serait ravie de prendre sa revanche sur Alison van Uytvanck qui, à la surprise générale, l’avait éliminée, l’an passé, au premier tour de Wimbledon.