Flipkens: “Elle était trop forte”

Vous arriviez avec de bons matches dans les jambes mais sa puissance a vraiment fait la différence…

Oui, elle a frappé des coups gagnants de partout, peu importe où elle se trouvait sur le court. Il n’y avait rien à faire. Elle sortait même des coups gagnants sur mes premiers services. Elle était trop forte, c’est clair.

Vous vous y attendiez ?

Oui, je savais avant mais ce n’est pas que j’ai joué mal, c’est juste elle qui a super bien commencé, qui a continué sur ce tempo-là. Tu joues des matches comme ça une à deux fois par an et c’était contre moi ce lundi. Evidemment c’est frustrant. J’ai tout essayé mais c’est comme ça.

La déception sera évacuée plus rapidement après un match pareil à votre avis ?

Oui. Si tu perds 6-1, 6-1 en ayant fait vingt doubles-fautes et plein de fautes directes, c’est différent. Là tu peux regretter des choses. Mais là je ne peux rien trouver à regretter, j’ai tout essayé : service - volée, le slice sur son coup droit mais même sur mon slice le long de la ligne elle frappait des coups gagnants. C’est le tennis.

Parfois le tennis s’arrête brutalement, comme pour Andy Murray. Vous avez eu votre lot de blessures, vous arrivez à imaginer ce qu’il ressent ?

Oui, je le comprends super bien. C’est dommage parce que c’est un champion. J’ai joué les juniors avec lui, le double mixte de Wimbledon avec lui. J’ai plein de souvenirs avec lui. C’est un gars super et j’espère qu’il va pouvoir encore continuer jusqu’à Wimbledon. Arrêter le tennis à cause ton corps, c’est difficile. Et puis il ne joue pas pour faire deuxième ou troisième tour en Grand Chelem, il joue pour gagner sauf que c’est sept matches en deux semaines...